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 l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)

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MessageSujet: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:33


LA NAISSANCE


l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) 43986310

Écrit par le savant Moubarakfouri







Le guide des messagers (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) naquit dans le carré de Banî Hachim à la Mecque au matin du lundi 9 Rabîa Al-Awwal, au début de l’année de l’épisode de l’éléphant, à la 40ème année du règne de Kisra et de Anoucharwân, ce qui correspond au 20 ou 22 avril 571 G, selon les estimations du grand expert Muhammad Soulayman Al-Mansourfouri et de l’astronome Mahmoud Bacha.



Selon ibn Saad, la mère du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : «
Lorsque je l’ai mis au monde, il est sorti de mon sexe une lumière qui illumina les palais de la Syrie ». Ahmad, Ad-Dârimi et autres ont rapporté quelque chose de similaire. On a rapporté aussi qu’il y eut des signes de la mission prophétique à la naissance (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . En effet, 14 balcons s’écroulèrent au palais de Kisra.



Le feu qu’adoraient les Rois Mages s’éteignit. Des églises s’écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapport de ces signes est d’At-Tabari, d’Al-Bayhaqi et d’autres. La chaîne de transmission n’est cependant pas fixe et nette.



Après avoir accouché, Amina envoya auprès de Abdil-Mouttalib lui annoncer la naissance de son petit-fils. Réjoui par la nouvelle, il arriva prit le nouveau-né, l’amena dans la Kaaba, invoqua Allah et le remercia. Il lui choisit le nom de Muhammad, nom à l’époque inconnu des arabes.

Il le circoncit à son septième jour, comme le faisaient les Arabes.

La première femme à allaiter Muhammad après sa mère fut Thouwayba la captive affranchie d’Abi Lahab.

Elle l’allaita à un moment où elle allaitait son propre fils Masrouh.

Cette femme avait déjà allaité Hamza ibn Abdil-Mouttalib et ensuite Abou Salamah ibn Abdil-Asad Al-Makhzouni.






Muhammad chez Banî Saad


Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher des nourrices pour les enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole, les doter d’une forte constitution, de développer-leur muscles et leur permettre de comprendre l’arabe dès le bas âge. Ainsi, Abdil-Mouttalib chercha une nourrice pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et lui choisit une femme appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à savoir Halima fille d’Abi Thouwayb dont le mari était Al-Hrith ibn Abdil-Ozza connu par abou Kabcha et appartenant à la même tribu.



Les frères de lait du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) furent : Abdoullah ibn Al-Hârith, Anîsa bint Al-Hârith et Houthâfah ou Jouthâmah bint Al-Hârith plus connue sous le nom de Ach-Chayma’.




Halima fut la nourrice du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Soufyan ibn Al-Hârith ibn Abdil-Mouttalib cousin du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Son oncle Hamza ibn Abdil-Mouttalib était aussi en allaitement chez Banî Saad ibn Bakr. Sa nourrice allaita le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) seul jour alors que celui-ci était chez Halima. C’est pourquoi Hamza et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sont aussi frères de lait dans deux sens : du côté de Thouwayba et de celui de Halima As-Saadiyya.



Cette dernière découvrit de la bénédiction du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de quoi la mener à l’étonnement et à la stupéfaction. Elle raconta tout cela en détail :




Selon ibn Ishâq, Halima racontait qu’un jour elle sortit de sa bourgade avec son mari et un enfant en allaitement ; en compagnie aussi de femmes appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à la recherche de nourrissons. C’était, dit-elle, une année dure. Il ne nous restait rien. Je sortis sur mon ânesse blanche. Nous avions aussi avec nous une chèvre qui, par Allah, ne donnait presque pas de lait. Nous n’avions pas dormi la veille à cause des cris de faim de l’enfant que nous avions avec nous ; ce qu’il y avait dans mes seins ne lui suffisait pas, encore moins le lait de la chèvre. Toutefois, on espérait recevoir de la pluie et de la consolation. Je sortis donc sur mon ânesse qui était si faible et si maigre que les autres ânes la laissèrent derrière. Arrivées à la Mecque, nous nous mîmes à chercher des nourrissons, mais aucune de nous n’accepta de prendre le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la mesure où il était orphelin. En effet, nous nous attendions à des actes de bienfaisance de la part des pères. Un orphelin ? Nous disions-nous. Que peuvent bien faire sa mère et son grand-père ? Voilà sur quelle base nous le détestions. Chacune des femmes qui m’accompagnaient avait trouvé un nourrisson sauf moi. Au moment de repartir, je dis à mon maris : « Par Allah je déteste renter avec mes compagnes les mains vides. Par Allah il me faut retourner prendre cet orphelin ». Il répondit : « Comme tu veux. Il se peut qu’Allah nous le bénisse ». Ainsi, je partis prendre l’orphelin, faute de mieux et retournai à mes bagages. Je ne l’eus pas plutôt mis dans ma chambre que mes deux seins se gonflèrent de lait. Alors il assouvit sa soif et se mit à dormir, ce que son frère fit aussi après s’être rassasié, lui qui, auparavant, nous empêchait de dormir. Mon mari de leva et se rendit auprès de la chèvre qu’il trouva avec beaucoup de lait dont il saisit pour traire de quoi nous permettre de boire à notre aise. Cette nuit-là, nous dormîmes bien. Au matin mon mari dit : « Tu sais, Halima, par Allah tu as pris quelqu’un de béni ». « Je l’espère », répondis-je. Ensuite nous sortîmes. Je montai alors sur mon ânesse, l’orphelin avec moi. Cette-ci était si active qu’elle dépassait tous les autres ânes. Etonnées mes compagnes dirent : « Fille d’Abi Thouwayb, malheur à toi, doucement ! N’est-ce pas l’ânesse que tu avais en venant ? » Je leur répondis : « Si c’est la même ». Alors elles reprirent. Par Allah, il y a donc quelque chose en elle. Nous arrivâmes chez nous, chez Banî Saad la plus infertile des terres que j’eusse jamais connues. Nous constatâmes cependant que nos brebis avaient beaucoup de lait alors qu’auparavant elles ne donnaient aucune goutte de lait. Aussi les sédentaires de notre peuple disaient-ils à leurs berges : « Allez faire paître les moutons là où fait paître le berger de la fille d’Abi Thouwayb ». Leurs moutons étaient affamés et ne donnaient aucune goutte de lait alors que les miens étaient gras, producteurs de lait. Ainsi, Allah continua d’accroître nos faveurs et nos biens jusqu’au moment où Muhammad fut sevré à deux ans. L’enfant ne grandit pas de la même manière que les autres garçons, car, lorsqu’il atteignit ses deux ans, il était déjà assez solide. Alors, je le rendis à sa mère, bien disposée à le garder, du fait de la baraka qu’il nous apportait. Je dis à sa mère : « Si tu laissais mon fils avec moi jusqu’à ce qu’il devienne plus solide, cela le préserverait des épidémies de la Mecque ». Celle-ci, aussitôt, nous autorisa à le ramener. Ainsi le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) resta chez Banî Saad jusqu’à l’age de 4 ou 5 ans, âge auquel eut lieu la fente de sa poitrine. A cet égard, Mouslim rapporte de Anas, que Jibril s’était présenté au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alors que celui-ci jouait avec les garçons. Il le saisit, le terrassa et fendit son cœur duquel il sortit une sangsue et dit : « Voici la part que Satan a de toi ». Il lava ensuite la sangsue dans une cuvette en or avec de l’eau de Zam-Zam, la banda et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent vers sa mère ( sa nourrice ) et dirent : « On a tué Muhammad ». Les gens accoururent vers lui et le trouvèrent pâle. Anas dit avoir vu l’effet de l’opération sur sa poitrine.



Retour de Muhammad chez sa mère



Après l’événement de la fente, Halima eut tellement peur pour la vie de Muhammad qu’elle rendit celui-ci à sa mère. Alors, l’enfant resta chez sa mère jusqu’à l’âge de six ans.



Commémorant le décès de son mari, Amina se proposa d’aller en visiter la tombe à Yathrib. Elle sortit de la Mecque pour un voyage long de 500 km, en compagnie de son enfant orphelin, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), de sa servante Oum Ayman et de Abdil-Mouttalib. Elle resta pendant un mois à Yathrib avant de prendre le chemin du retour. A mi-chemin elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut, à Abwâ, entre la Mecque et Médine.



Muhammad à la charge de son grand-père




Aboul-Mouttalib ramena Muhammad à la Mecque le cœur rempli d’affection et de sympathie pour son petit-fils orphelin que venait d’atteindre un autre malheur, en plus du premier. Il ne le laissait jamais seul et le préférait à ceux-ci. Selon ibn Hicham, on avait l’habitude de placer un matelas autour duquel s’installaient les fils de celui-ci jusqu’à l’arrivée de leur père. Aucun de tels fils n’osait s’asseoir. Ses oncles voyant cela, avaient l’habitude de l’en écarter. S’apercevant qu’on l’écartait Abdil-Mouttalib disait : « Laisser mon fils ! Par Allah il est important ». Sur ces mots, il s’asseyait avec lui sur le matelas, lui massant le dos de sa main. Tout ce qu’il faisait le réjouissait.



A 8 ans, 2 mois et dix jours, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) perdit son grand-père Abdoul-Mouttalib à la Mecque. Toutefois, avant sa mort celui-ci l’avait confié à son oncle Abou Tâlib, frère germain de son père.



Muhammad chez son oncle Abou Tâlib



Abou Tâlib se chargea de la défense de son neveu de la manière la plus complète, le comptant parmi ses fils, le préférant même à ceux-ci, lui réservant un traitement de respect et de considération. Pendant plus de quarante ans, il l’affectionna et le soutint, assura sa protection, eut pour la défense de sa cause des amis et des ennemis.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:34

L'AVENEMENT DE LA PROPHETIE ET DE LA MISSION

Écrit par le savant Moubarakfouri





Dans la grotte de Hirâ


Aux environs de la quarantaine, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) constata que ses méditations antérieures avaient élargi le fossé entre lui et son peuple et préféra la solitude. Muni de vivre et d’eau, il se rendait à la grotte de Hira, dans la montagne de la lumière ( Jabel An-Nour) située à peu près à 4 km de la Mecque.

Il s’agit d’une grotte agréable de 4 coudées de long et de 1.75 coudées de large. Il y passait le mois de Ramadan, nourrissait les pauvres qui les rejoignaient, passait son temps à l’adoration et à la réflexion sur la puissance créatrice qu’ils cachaient.

L’associationnisme absurde et les représentations inconsistantes de son peuple ne le rassuraient pas.

Cependant, il ne disposait ni d’une voie claire, ni d’une méthode définie, ni d’une démarche orientée pouvant lui apporter dans ce sens quiétude et satisfaction.

Son choix de la solitude était un aspect de la guidance d’allah à son égard, guidance destinée à le détacher des préoccupations d’ordre terrestre, du tumulte de la vie, des petites considérations dont les gens meublaient leur vie, aux fins de le préparer à la grande affaire qui l’attendait.

Ainsi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’apprêter à endosser la lourde responsabilité, à changer la face du globe et à modifier le cours de l’histoire.

Pendant 3 ans, Allah le voua à cette solitude avant de lui faire porter Son message.

Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se lança donc dans cette solitude pendant un mois au cours duquel il communiait avec l’esprit de l’univers.

Méditait sur le mystère que cachait l’existence, jusqu’au moment où sonna l’heure de traiter

Avec ce mystère sous l’autorisation d’allah.



Jibril ( Gabriel) descendit avec la révélation



Lorsque le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) eut 40 ans révolus-ce qui est la pointe de perfection à partir de laquelle, selon certain, Allah choisit Ses prophètes- les indices de la prophétie commencèrent à ce faire jour.

De ces indices, on note qu’une pierre de la mecque saluait le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et que celui- ci ne faisait aucun rêve qu’il ne vit se réaliser. Ces indices apparurent pendant 6 mois. La durée de la prophétie fut de 23 ans. Quant aux rêves vrais, ils constituent une des 46 éléments de la prophétie.

Au mois de Ramadan de la troisième année de solitude dans la grotte de Hira, il plut à Allah d’inonder l’humanité de sa clémence en choisissant Mohammed comme prophète et comme messager. Il envoya Jibril (Gabriel) lui révéler des versets du Coran.

Après observation et méditation des recoupements et des indicateurs, on peut identifier ce jour-là comme étant le lundi 21 du mois de Ramadan, dans la nuit, ce qui correspond au Dix août 610 G.

A l’époque, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait exactement quarante années lunaires, 6 mois et 12 jours ou en d’autres termes 39 années solaires, 3 mois et 20 jours.

Ecoutons Aicha l’intime (qu’Allah soit satisfait d’elle) nous raconter l’histoire de cet événement qui, point de départ de la prophétie, commençait à repousser les ténèbres de l’impiété et de l’égarement

Au point de changer le cours de la vie et aussi de modifier la perspective de l’histoire.

Elle dit : « les premières manifestations de la révélation chez Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) furent des rêves profitables : Il ne faisait aucun rêve sans en voir la réalisation. Ensuite, on lui fait aimer la solitude.

A cet égard, muni de provisions, il s’isolait dans la grotte de Hira, fuyant l’adoration des idoles et se consacrant à Allah, s’approvisionnait et repartait, ainsi de suite jusqu’au moment où la vérité apparut dans la cave.

Alors, l’ange se présenta lui et dit : « Récite ! »

« Je ne sais pas réciter » dit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). L’ange le saisit et l’étrangla jusqu’au point de le mener à l’étouffement.

Ensuite, il le lâcha et reprit : « récite ! » Le prophète répéta : « Je ne sais pas réciter ». L’ange l’étrangla une deuxième fois au point de le mener à l’étouffement, après quoi il le lâcha et dit : « je ne sais pas réciter ». L’ange, le saisit une troisième fois et l’étrangla ensuite, il le lâcha et dit « récite ». Le prophète insista alors, il dit :



« Récite au nom de ton seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Récite, ton seigneur est le très noble » Sourate 'L'adhérence' verset 1, 2 et 3.

Le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) revint tout tremblant. Il se présenta chez Khadija, la fille de Khouwaylid disant : « Enveloppez-moi ! Enveloppez-moi ! » on l’enveloppa jusqu’au moment

Où se dissipa sa frayeur. Alors il dit à khadija : « Qu’est ce qui m’arrive ? »

Celle-ci lui retraça la scène. Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « j’avais peur pour moi-même » « non ! » Dit Khadija, « ma foi, Allah ne t’humiliera jamais. Tu cultive la parente, composes avec tout le monde, assistes les nécessiteux, donnes l’hospitalité aux hôtes et aide à faire triompher la vérité ». Elle l’emmena chez son cousin Waraka ibn Nawfal ibn Asad ibn Abdil-Ozza.

Celui-ci était chrétien depuis l’époque antéislamique. Sachant écrire l’hébreu il écrivait aisément l’évangile dans cette langue. C’était aussi un grand sage qui avait perdu la vue.

Khadija s’adressa à lui en ces termes : « cousin, écoute ce que va te dire ton neveu ! » Warakah dit à mohammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Neveu, que s’est-il passé ? »

Celui-ci lui décrit ce qu’il vit. Warakah reprit : « ça c’est la loi qu’Allah avait fait descendre sur Mousâ. Ah ! Si seulement j’étais jeune ! Si seulement j’étais en vie au moment où ton peuple te fera sortir ! ». Le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « vont-ils me faire sortir, eux ? ». « Oui » Répondit Warakah ajoutant : « Aucun homme n’a jamais apporté quelque chose de semblable à ce que tu apportes sans s’exposer à l’inimitié et l’adversité ; Mais, si ce jour me trouve en vie je t’aiderai énergiquement. »

Ensuite, Warakah ne tarda pas à mourir. La révélation fut interrompue.



La période d’interruption de la révélation



Ibn Saad rapporte d’ibn Abbâs que la durée de la période d’interruption de la révélation fut de quelques jours. C’est cela le plus probable mais aussi ce qui se dégage après exploration de tous les aspects. Pour ce qui est de l’information répandue selon la quelle une telle période s’étendait sur trois ans ou deux ans et demi, elle ne saurait être vraie ; mais ce n’est pas ici le lieu de s’étendre sur sa réfutation.

Durant l’interruption, le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) resta affligé et triste, frappé d’étonnement et de stupéfaction. A cet égard Al-Boukhari rapporte dans son livre intitulé « Kitâb at-Tabîr » les propos ci-dessous :

La révélation s’interrompit un moment. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) selon ce que nous a communiqué, éprouva alors une telle tristesse et une telle amertume qu’il songea à aller précipitamment se jeter du haut des hautes montagnes. Cependant, toutes les fois qu’il était au sommet d’une montagne, prêt à se jeter dans le vide, Jibril (Gabriel) lui apparaissait et s’adressait à lui en ces termes : « Mohammed ! Tu es sans aucun doute le messager d’Allah ». Cela le rassurait et le dissuadait de son acte.

Lorsque l’interruption de la révélation lui paraissait longue par la suite, il tentait le même acte.

Toutefois, dès qu’il était au sommet de la montagne, Jibril lui apparaissait et lui répétait les même propos.



Jibril pour la deuxième fois apporte la révélation



Selon ibn Hajar, l’objectif de l’interruption de la révélation pendant des jours était de faire revenir le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de sa frayeur et aussi de lui faire retrouver l’envie de vivre. Dès que l’objectif fut atteint et que le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se mit à attendre la suite de la révélation, Jibril revint pour la deuxième fois. D’après ce que rapporte Al-Boukhâri de Jabîr ibn Abdillah, il a entendu le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) parler de l’interruption de la révélation en ces termes : « Alors que je marchais, j’entendis soudain une voix appelant du ciel. Alors, levant les yeux, je vis le même ange qui m’était apparut à Hirâ, assis sur une chaise entre le ciel et la terre. Je fus tellement surpris que je roulai à terre. De retour à ma famille je m’écriai : « enveloppez-moi ! Enveloppez-moi ! » Et on m’enveloppa.

Alors Allah le très haut fit descendre les versets allant de :



« O ! Toi (Mohamed) ! Le revêtu d’un manteau ! Lève- toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi. » Sourate ‘Le revêtu d’un manteau’ versets 1, 2, 3, 4, et 5

Ensuite, la révélation se poursuivit, ininterrompue. Un autre hadith authentique mentionne : « j’ai séjourné pendant un mois à Hirâ ».

Après mon séjour, je descendais ; Mais lorsque je pénétrais dans la vallée … ( Ensuite le prophète mentionna ce qui précède.)

En d’autres termes il descendit après y avoir passé le mois de Ramadan. L’intervalle entre les deux révélations était de dix jours ; car le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ne passa pas un autre Ramadan à la grotte de Hirâ après la descente de la première révélation. Ces versets de la sourate de l’adhérence (Al-Alak) furent le point de départ de la mission. Leur postérité par rapport à l’événement de la prophétie s’apprécie sur la base de leur période de révélation. Ils comportent deux types de charge et précisent au prophète les attitudes à tenir :

1. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait à charge de communiquer et d’avertir ; comme le laisse apparaître la parole d’Allah : « lève-toi et avertis » dont le sens est « avertis les gens contre le châtiment que leur infligera Allah s’ils ne sortent pas de leur légèreté, de leur égarement, s’ils ne renoncent pas à adorer autre qu’Allah et aussi à l’associer à d’autres dans son essence, ses attributs ses droits et ses actes.

2. Le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait aussi à charge d’appliquer sur lui-même les ordres d’Allah, le Transcendant, le Très Haut de s’attacher à ces ordres pour obtenir, par ce biais, sa satisfaction et devenir le bon exemple pour quiconque croit en Allah.

Cela apparaît dans le reste des versets :

· « Et de ton seigneur, célèbre la grandeur » en d’autres termes célèbre exclusivement sa grandeur ! Et à cela n’associe personne ».

· « Et tes vêtements, purifie-les ». Le sens littéral ici est purification des vêtements et de corps car, bien sur, celui qui célèbre la grandeur d’Allah et se présente à lui, ne doit avoir aucune marque de souillure et de saleté. Si c’est une telle purification qu’on demande, à plus forte raison la purification des ordures de l’associationnisme ainsi que de la turpitude des actes et des caractères. La parole « et de ton péché, écarte-toi » veut dire : « Eloigne-toi de tout ce qui entraîne la colère d’Allah et détermine celui-ci à châtier et cela, en t’attachant à obéir et à éviter les actes de désobéissance ». La parole : « Et ne donne pas dans le but de recevoir davantage » signifie : « Ne pratique pas le bien pour ensuite en chercher rémunération chez les gens, ou viser à en avoir meilleure rétribution en ce bas monde ».

· Quant au dernier verset « Et pour ton Seigneur, endure » il renferme un avertissement contre le mal que son peuple (à lui Mohammed (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ) pourrait lui faire si, professant une autre religion, il appelait à Allah et à Allah seul sans associé, l’avertissait contre la violence du châtiment que leur réserve celui-ci.

De surcroît, le début de la sourate englobe un appel sublime faite d’une voie éminente –choisissant Mohammed (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pour porter l’illustre charge, l’arrachant du sommeil, de son manteau et de la chaleur de son lit pour le mener au Jihâd, à la lutte et aux épreuves :



« O toi, le revêtu d’un manteau ! Lève-toi et avertis ».



Tout se passe comme si l’on disait : « Ceux qui vivent pour eux-mêmes pourraient trouver le repos. Quant à toi qui portes ce lourd fardeau qu’as-tu à faire du sommeil ? Où trouveras-tu le repos ? Qu’as-tu à faire de la chaleur du lit, de la vie paisible et des commodités ? Debout ! Une grande affaire t’attend. Le lourd fardeau t’attend. Debout ! Au travail ! Fait des efforts, trime, fatigue-toi ! Debout ! Ce n’ait plus l’heure du sommeil et du repos ! Tu ne connaîtras désormais qu’insomnie continuelle et pénibles activités. Debout ! Prépare-toi pour cette affaire ! Sois prêt ».



C’est donc une parole sublime et redoutable qui l’arracha de la chaleur du lit au cœur de la maison paisible, pour le pousser au large, entre les remous et les tempêtes, entre la pression et l’attraction que décrivaient la conscience des gens et la réalité de la vie.



Ainsi, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se leva et ensuite resta debout pendant vingt ans au cours desquelles il ne connut ni repos, et ne vécut ni pour lui-même, ni pour sa famille. Il se leva et resta debout pour appeler à Allah et porter l’écrasant fardeau sans toutefois succomber, le fardeau de la grande loyauté, à la surface de cette terre, le fardeau de toute l’humanité, le fardeau de la croyance dans son entièreté, le fardeau de la lutte et du Jihâd

A mener dans des domaines extrêmement variés. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa plus de vingt ans dans une bataille rude et continue. Au cours de cette période rien ne le détourna de son objectif, à savoir depuis qu’il perçut l’appel haut et sublime et reçut, par ce biais, la large redoutable. Puisse Allah le rétribuer en bien au nom de toute l’humanité.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:35

LE VOYAGE NOCTURNE ET L’ASCENSION
Écrit par le savant Moubarakfouri





Alors que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) traversait une telle étape ou son appel se passait entre la réussite et la persécution et ou les étoiles de l’espoir commençaient à apparaître à l’horizon, s’ouvrit l’épisode du voyage nocturne et de l’ascension.



Il existe plusieurs versions quant à la datation de cet évènement, par exemple:



1. Le voyage nocturne eut lieu au cours de l’année dans laquelle, Allah accorda le grade de « prophète » à Muhammad ( d’après At-tabari ).



2. Il eut lieu cinq ans après le début de la mission ( d’après An-nawawi et Al-qourtoubi ).



3. Il eut lieu le 27 du mois de rajab de l’an 10 de la prophétie ( d’après son éminence Al-mansourfouri ).



4. Il eut lieu dix mois avant l’hégire c’est à dire au mois de ramadan de l’an 12 de la prophétie.



5. Il eut lieu un an et deux mois avant l’Hégire, c’est à dire, au mois de Muharram de l’an 13 de la prophétie.



6. Il eut lieu un an avant l’Hégire c’est à dire, au mois de Rabial-Awwal de l’an 13 de la prophétie.



Les trois premières versions sont évacuées dans la mesure ou Khadija (qu’Allah soit satisfait d’elle) mourut au mois de ramadan de l’an 10 de la prophétie. Or, sa mort eut lieu avant que ne fussent rendues obligatoires les cinq prières et, il n’y a aucune divergence sur le fait que l’institution des cinq prières obligatoires eut lieu lors du voyage nocturne. Quant aux trois versions restantes, je ne vois pas comment en privilégier une à l’exclusion des deux autres. Toutefois, le contenu de la sourate « le voyage nocturne » montre que ce voyage a été très tardif.



Les Imams traditionalistes ont rapporté cet événement dans ses moindres détails. Nous allons, dans ce qui suit, faire un bref rappel dans ce sens.



Selon ibn Al-kayyim, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fit le voyage nocturne corps et âme, de la sainte mosquée à, Jérusalem, monté sur Al-Bourak et en compagnie de Jibril ( paix et salut sur eux ). Il descendit à Jérusalem, dirigea la prière des prophètes, alors qu’Al-Bourak restait attaché à la porte de la mosquée. Ensuite, ont le fit monter la nuit même, de Jérusalem au ciel le plus proche. Arrivé au premier ciel, Jibril demanda qu’on lui ouvrît la porte. Celle-ci lui fut ouverte. Il vit Adam, le père des hommes. Alors, il le salua et celui-ci lui souhaita la bienvenue, lui rendit le salut et reconnut sa prophétie. Allah montra ensuite à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’esprit des martyrs à sa droite et celui des méchant à sa gauche. Ensuite, on le fit monter au deuxième ciel Jibril demanda qu’on lui ouvrît la porte. Là, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) trouva Yahyâ ibn Zakariya et Isâ ibn Mariam, les rencontra et les salua. Ceux-ci lui rendirent le salut, lui souhaitèrent la bienvenue et reconnurent sa prophétie. Ensuite, on le fit monter au troisième ciel ou il trouva Youssouf et le salue. Celui-ci lui rendit le salut, lui souhaita la bienvenue et reconnut sa prophétie. Ensuite on le fit monter au quatrième ciel ou il trouva Idris et la salua. Celui-ci lui rendit le salut, lui souhaita la bienvenue et reconnut sa prophétie. Ensuite, on le fit monter au cinquième ciel ou il trouva Hâroun ibn Imran et le salua. Celui-ci lui rendit le salut, lui souhaita la bienvenue et reconnut sa prophétie. Ensuite in le fit monter au sixième ciel ou il rencontra Moussâ ibn Imran et le saluat. Celui-ci lui rendit le salut, lui souhaita la bienvenue et reconnut sa prophétie. Lorsqu’il eut dépassé Moussa, celui-ci pleura. Il lui demanda: « Pourquoi pleures-tu ? » Moussâ répondit: « Je pleure parce qu’on a, après moi, envoyé un jeune dont le peuple comportera plus que le mien, un nombre d’entrants au paradis ». Ensuite, on le fit monter au septième ciel ou il rencontra Ibrahim ( paix sur lui )et le salua. Celui-ci lui rendit le salut, lui souhaita la bienvenue et reconnut sa prophétie. Ensuite, on le fit monter vers le jujubier Céleste et après, vers Al-Bayt Al-Maamour.



Ensuite on le fit monter vers le tout puissant duquel il s’approcha alors au point de n’en être séparé que par la longueur de deux arcs au moins. Allah lui révéla ce qu’il lui révéla et lui imposa cinquante prières. En s’en retournant, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant moussâ qui lui demanda: « que t’a-t-il ordonné de faire? » il répondit: « Cinquante prières », Moussâ reprit; « Ton peuple ne supportera pas cela ! Retourne auprès de ton seigneur et demande-lui de réduire cela pour ton peuple ! »



Le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se retourna vers Jibril, comme pour lui demander son avis. Celui-ci fit un signe voulant dire: « Oui, si tu veux », et ensuite le fît monter jusqu’au Tout Puissant qui était à sa place – selon la formulation d’Al-Boukhari à certains égards- Allah défalqua dix prières des cinquante. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) redescendit, passa devant Moussâ et l’informa.



Celui-ci lui dit: « Retourne à ton seigneur et demande-lui de réduire encore ». Ainsi, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ne cessa de faire la navette entre Moussâ et Allah le Tout-Puissant jusqu’à ce qu’il ne restât que cinq prières. Moussâ lui conseilla de retourner demander une réduction mais dit : « j’ai honte de mon Seigneur. Je me contente des cinq ». Lorsqu’il se fut éloigné quelqu’un appela et dit: « J’ai imposé mon obligation et soulagé mes serviteurs ».



Ibn Al-Kayyim a ensuite rapporté une divergence au sujet de la question de savoir s’il a vu Allah le Tout-Puissant. Ce faisant, il a rappelé ce qu’a dit Ibn Taymiyya, à ce sujet. En définitive, la vue d’œil est fondamentalement une assertion sans consistance: aucun des compagnons n’en a parlé. Il est vrai que ce qu’on a rapporté d’Ibn Abbas fait état d’une vue absolue et d’une vue du cœur. Toutefois la première n’exclut pas la seconde. Ensuite ibn Al-Kayyim dit: « Quant à la parole d’Allah que l’on trouve dans la sourate,« les étoiles », à savoir :



« puis il sa rapprocha et descendit encore plus bas » verset 8, elle ne signifie pas la même chose que « le rapprochement » que l’on trouve dans la sourate du voyage nocturne. La parole contenue dans la sourate des « étoiles » rend compte du rapprochement et de la descente encore plus bas de Jibril comme l’ont noté Aicha et ibn Mas’oud. En tout cas le contenu va dans ce sens. S’agissant du rapprochement et de la descente encore plus bas dans la sourate du voyage nocturne, il ne fait aucun doute qu’il s’agit là du rapprochement et de la descente encore plus bas du seigneur. Ce n’est pas la même chose que ce qu’il y a dans la sourate« les étoiles » ou l’on note que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) vit une autre descente au jujubier Céleste, à savoir celle de Jibril. Celui-ci a deux fois de suite été vu par Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sous sa forme véritable: une fois sur terre et une fois au Jujubier Céleste, mais Allah sait mieux que quiconque ce qu’il en est exactement. Certains rapports mentionnent que la poitrine du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a également été fendue à l’occasion et que celui-ci avait vu énormément de choses à cette étape. On lui présenta du lait et du vin et il choisit le lait. Alors, on lui dit: « On t’a guidé vers le bon naturel ou tu as choisi le bon naturel. Si tu avais choisi le vin tu aurais induit en erreur ton peuple ». Il vit quatre fleuves au paradis: deux fleuves externes et deux fleuves internes. Les fleuves externes sont le Nil et l’Euphrate dans leur principe. Les deux autres sont à l’intérieur du paradis.



Il se peut que le sens de l’évocation du Nil et de l’Euphrate soit une allusion à la réalité de la domination de l’Islam dans les régions correspondantes. Allah sait mieux que quiconque ce qu’il en est exactement. Il vit le gardien de l’enfer. Celui-ci ne rit jamais. Son visage n’exprime ni joie, ni détente. De même il vit le paradis et l’enfer. Il vit ceux qui, de leur vivant, abusaient des biens des orphelins par injustice à leur égard: ils avaient des mufles pareils à ceux des chameaux.



On projetait dans ces mufles des éléments de l’enfer pareils à des pierres qui leur sortaient par le derrière. Il vit les usuriers qui, munis d’un énorme ventre, chacun, ne pouvaient bouger de leur place, alors que les gens du pharaon passant devant eux, pour êtres exposés à l’enfer, les piétinaient. Il vit les fornicateurs qui avaient en face d’eux une viande graisseuse et saine et, à côté de celle-ci une autre de mauvaise qualité et puante. Ils mangeaient de la dernière à l’exclusion de la première. Il vit les femmes qui attribuaient à leur mari des enfants qui n’étaient pas des siens. Il les vit suspendues par leurs seins. Il vit les marchandises des gens de la mecque à l’aller comme au retour et avait donné à ceux-ci des indications sur un chameau qui leur avait échappé. Il but de l’eau des caravaniers contenue dans un récipient à couvercle, à un moment ou ceux-ci dormaient et, ensuite, laissa le récipient fermé, ce qui était une preuve de la légitimité de ses prétentions, le lendemain matin du voyage nocturne.



Ibn Al-Kayyim note: « Le lendemain matin, le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) informa son peuple de ce qu’Allah, le Tout Puissant lui avait montré comme grands signes. Alors, ceux-ci le démentirent formellement, le traitèrent avec acharnement. Ils lui demandèrent de leur décrire Jérusalem. Allah aussitôt lui éclaira la ville pour lui permettre de bien la voir. Ils commencèrent à l’interroger sur les signes qu’il avait vus mais ne pouvaient rien réfuter de ce qu’il avançait. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) les informa sur la position et le retour de la caravane chargée de leurs marchandises. Il les informa su moment auquel devait arriver cette caravane. Il les informa du chameau qui ouvrait la marche et, toutes les informations qu’il apportait correspondaient à la réalité. Toutefois, tout cela les rendit plus hostiles que jamais car, les injustes qu’ils étaient, ne pouvaient que renier.



Selon ce qu’on raconte, Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) fut appelé « As-Siddik » ( le véridique ) par référence à sa confirmation de l’événement alors que les gens en reniaient la réalité. La justification la plus incisive et la plus remarquable de ce voyage est la parole d’Allah exprimée en ces termes:



« Afin de lui faire voir certaines de nos merveilles » Sourate 'le voyage nocturne' verset 1

Telle est la loi d’Allah au regard des prophètes. Allah précise:



« Ainsi, avons-nous montré à Abraham le royaume des cieux et de la terre afin qu’il fût de ceux qui croient avec conviction » Sourate 'Les bestiaux' verset 75.

Il dit au sujet de Moussâ :



« Afin que nous te fassions voir de nos prodiges les plus importants » Sourate 'Abraham' verset 23.

Illustrant à cet égard l’application de sa volonté, il dit: « Pour qu’il soit de ceux qui croient avec conviction ». Après avoir fondé la science des prophètes sur la perception des prodiges, Allah permet à ceux-ci de voir, par l’œil de la certitude, des réalités hors-destin or, l’information est tout à fait différente de la perception. Voilà pourquoi les prophètes supportaient dans la voie d’Allah ce que d’autres ne supportaient pas. Toutes les forces du monde réunies ne représenteraient auprès d’eux que l’aile d’un moustique. Ils n’accordaient aucune importance aux épreuves et aux supplices. La sagesse et les mystères que cachent les composantes de ce voyage constituent un domaine de recherche ayant alimenté les contenus des livres relatifs aux secrets de la Chariaa. Cependant, il s’agit ici de réalités simples qui, jaillissant des sources du voyage béni, déferlent vers les jardins fleuris de la Sira prophétique. Puisse Allah répandre sa bénédiction et sa paix sur le propriétaire de tels jardins. A cet égard j’ai tenu à mentionner tant soit peu de cette sagesse et de ces secrets.



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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:35

Le lecteur aura constaté sue dans la sourate Al-Isra, Allah ne fait cas du voyage nocturne que dans un seul verset après lequel, il commence à faire mention des turpitudes et des crimes juifs, attirant l’attention de ces derniers sur le fait que le coran guide vers les meilleurs actions. Il peut en venir à penser que les deux verset ne sont pas liés, ce qui est loin d’être le cas car, Allah, par ce style, montre tout simplement que le voyage nocturne, en s’effectuant vers Jérusalem, signifiait que les juifs allaient perdre leur poste dirigeants de l’humanité, étant donné que qu’ils avaient commis des crimes incompatibles avec leur maintien au poste et qu’Allah effectivement transférer le poste au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et mettre à la disposition de celui-ci l’ensemble des deux centres d’appel ( de propagande ) d’Ibrahim (que la paix soit sur lui). Il était temps de déplacer la direction spirituelle d’un peuple à un autre, d’un peuple dont l’histoire était remplie de lâcheté, de trahison, de péchés et d’actes d’agression, à un autre débordant de bonté et de bien et dans lequel le Messager continuait de jouir de la révélation d’un coran menant aux comportements les meilleurs. Cependant, comment devait s’effectuer le changement de direction alors que le Messager errait dans les montagnes de la Mecque, chassé par les gens ? Une telle question dévoile une autre réalité à savoir qu’un cycle de cet appel islamique allai toucher à sa fin et qu’un autre, différent du premier par son processus, allait commencer. C’est pour cette raison que nous constatons que certains versets comportent un avertissement sans ambages et une menace terrible, en direction des associateurs :



« Et quand Nous voulons détruire une cité, Nous ordonnons à ses gens opulents d’obéir à nos prescriptions; mais au contraire ils se livrent à la perversité. Alors, la parole prononcée contre elle se réalise, et nous la détruisons entièrement. Que de générations avons-nous exterminées, après Noé ! Et ton Seigneur suffit qu’il soit Parfaitement Connaisseur et Clairvoyant sur les péchés de Ses serviteurs » Sourate 'le voyage nocturne' verset 16 et 17.



A côté de ces versets existent d’autres précisant aux musulmans les bases, les clauses et les principes de la civilisation sur lesquels se fonde la société islamique. Tout se passe comme si ceux-ci s’étaient retirés sur terre y géraient leurs propres affaires dans tous les domaines et constituaient une unité globale autour de laquelle, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) trouverait un refuge, un abri ou se stabiliserait son affaire, un refuge qui deviendrait un siège à partir duquel il diffuserait son appel à travers le monde. Il s’agit là d’un des secrets de ce voyage béni, secret que nous avons choisi de mentionner dans la mesure ou il se rattache à nos préoccupations de recherche.



En raison de cette sagesse et de bien d’autres lui ressemblant, nous constatons que le voyage nocturne eut toutefois lieu soit avant le premier acte de reconnaissance d’Al-Akaba, soit entre les deux actes de reconnaissance d’Al-Akaba. Allah sait mieux que quiconque ce qu’il en est exactement
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:36

ÉMIGRATION DU PROPHÈTE

Écrit par le savant Moubarakfouri

Dés qu’on eut pris l'injuste décision d’assassiner le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) Jibril descendit et vint informer celui-ci, par révélation de son seigneur, du complot des Kouraichites. Il l’informa aussi qu’Allah lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit, comme d’habitude ».



A midi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alla voir Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) pour définir avec lui les étapes de l’émigration. A cet égard, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dit : « Pendant que nous étions assis chez Abi Bakr à midi pile, quelqu’un dit à celui-ci : « Voici le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui arrive, à un moment où d’habitude, il ne venait pas par ici ». Abou Bakr dit : « Par Allah ! Ce qui l’amène par ici à pareille heure est important ! « Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) arriva, demanda la permission d’entrer, se la fit accorder, entra et dit à Abi Bakr : « Sors de chez toi » !



Abou Bakr lui dit : « je jure que ceux-ci sont plutôt de ta famille ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « On m’a donné la permission de sortir ». Abou Bakr s’enquit : « Je t’accompagne ? ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « oui ».



Après la définition des étapes de l’émigration, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rentra chez lui attendant la tombée de la nuit ».



Encerclement de la maison du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)



S’agissant des grands malfaiteurs des Kouraichites, ils passèrent leur journée à préparer la mise à exécution du plan monté et approuvé par le parlement de la Mecque, le matin même.

A cette fin, onze principaux malfaiteurs avaient été choisis, à savoir : Abou Jahl ibn Hichâm, Al-Hakam ibn Abil-As, Okba ibn Abi Mouait, An-Nadr ibn Al-Hârith, Omayya ibn Khalaf, Zomaa ibn Al-Aswad, Touaaima ibn Adi, Abou Lahab, Oubai ibn Khalaf, Nabih ibn Al-Hajjâj et le frère de Nabih : Monabih ibn Al-Hajjâj.



Ibn Ishâk dit : « Au premier tiers de la nuit, ils se regroupèrent devant la porte de sa chambre attendant qu’il sorte pour sauter sur lui. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait l’habitude de dormir pendant la première partie de la nuit pour se réveiller à la moitié ou aux trois quarts de celle-ci et se rendre à la sainte mosquée où il se mettait à prier. Les malfaiteurs avaient la ferme conviction que leur sale complot réussirait. Ils étaient tellement confiants qu’Abou Jahl, dans sa vanité et son orgueil dit ; s’adressant à ses compagnons encerclant la maison, avec moquerie et persiflage : « Mohammad prétend que si vous le suivez dans ce à quoi il vous appelle, vous serez ressuscités après votre mort pour jouir de paradis pareils à ceux d’Al-Ordon. Sinon, selon lui, il vous égorgera après quoi vous serez ressuscités pour brûler dans un feu qu’on vous aura préparé ».



L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent, dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allah déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont il avait parlé à son Messager (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :



« (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner ou t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent. Mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » Sourate le butin verset 30.



Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison.



Malgré tous leurs préparatifs, les Kouraichites essuyèrent un échec lamentable dans la réalisation de leur complot. Cette nuit-là, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Ali ibn Abi Tâlib : « Dors dans mon lit ! Enveloppe-toi dans mon manteau vert de Hadramaout. Dors-y. Ils ne te feront rien de mal ». C’est dans ce manteau que dormait toujours le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ainsi Ali ibn Abi Tâlib dormit dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leur tête. Allah leur avait voilé les yeux. Il dit :



« et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux ; Nous les recouvrirons d' un voile : et voilà qu' ils ne pourront rien voir. » Sourate 'Ya sin' verset 9.



Il n’y eut aucun d’eux à qui il ne mit du sable sur la tête avant d’aller chez Abi Bakr. Ensemble, et dans la nuit, ils sortirent par un soupirail dans la maison d’Abi Bakr et rejoignirent la grotte de Thawr, en direction du Yémen.



Les assiégeants continuèrent à attendre l’heure de commettre leur forfait. Peu avant ce moment, il se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception. Quelqu’un n’appartenant pas à leur milice les avait trouvés en train d’attendre devant la porte et leur dit : « Qu’est-ce que vous attendez ? » Ils répondirent : « Mohammad ». L’homme reprit : « désolé ! Vous l’avez râté. Par Allah ! Il est passé devant vous et à répondu du sable sur vos têtes. Il s’en est allé vaquer à ses affaires ». Ils dirent : « Par Allah ! Nous ne l’avons pas vu ». Cela dit, ils se dressèrent, faisant tomber le sable de leur tête. Toutefois, ils regardèrent par le trou de la porte de la chambre, virent Ali et dirent : « Par Allah ! Voici Mohammad en train de dormir. Il s’est couvert de son manteau ! » Aussi, ne bougèrent-ils pas jusqu’au matin.



Alors, Ali sortit du lit et leur tomba dans les bras. Les malfaiteurs l’interrogèrent au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et il répondit : « Je ne sais rien de lui ».



De la maison à la grotte



Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) quitta sa maison dans la nuit du 27 Safar (deuxième mois) de l’an 14 de la prophétie (nuit du 12 au 13 septembre 622 du calendrier Grégorien.).



Il se rendit chez son compagnon, Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui), l’homme le plus sûr pour sa compagnie et pour ses biens. Ensemble ils quittèrent en passant par une arrière-porte et se dépêchèrent de sortir de la Mecque, avant le point de l’aube. Sachant que les Kouraichites trouveraient à force de chercher et que le chemin vers lequel les regards allaient d’abords s’orienter était le chemin principal de Médine allant vers le Nord, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) emprunta le chemin diamétralement opposé, à savoir, celui situé au sud de la Mecque et allant vers le Yémen.



Il fit une distance d’environ neuf kilomètres sur ce chemin, atteignit une haute montagne connue sous le nom de montagne de Thawr. A ce niveau, le chemin était escarpé, pierreux et difficile à escalader. Alors le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha pieds nus. Une autre version précise qu’il marchait sur le chemin sur la pointe des pieds pour ne pas laisser de traces et ainsi, marcha pieds nus. Quoi qu’il en fût, Abou Bakr le porta lorsqu’il eut atteint la montagne et fit des efforts jusqu’à une grotte située au sommet de la montagne, grotte connue dans l’histoire sous le nom de « grotte de Thawr ».



Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr à l’intérieur de la grotte



Une fois la grotte atteinte, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Par Allah ! Tu n’entreras qu’après que je l’aurai fait. S’il y a quelque chose de dangereux, il m’emportera pour te laisser sain et sauf ». Sur ces mots, il entra dans la grotte et la balaya. Il trouva un trou, dans l’une des parois, et aussitôt déchira son manteau pour le boucher. Toutefois il y avait encore deux autres trous : il les boucha avec ses pieds. Ensuite, il dit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Entre ! »



Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra, plaça sa tête sur une pierre et dormit. Abou Bakr fut blessé au pied par une pierre mais ne bougea pas de peur d’attirer l’attention de son compagnon. Il pleurait. Ses larmes tombèrent sur le visage du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Celui-ci dit : « Qu’as-tu donc, Abou Bakr ? » Il répondit : « Je suis blessé ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) cracha sur la blessure et celle-ci disparut.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:37

Les deux compagnons se cachèrent dans la grotte pendant trois nuits : celles du vendredi, du samedi et du dimanche. Abdoullah ibn Abi Bakr était avec eux. A ce sujet Aicha dit : « C’était un jeune intelligent et ingénieux ». Il les quittait vers la fin de la nuit, à l’aube et, au matin, se retrouvait avec les Kouraichites, comme s’il avait passé la nuit à la Mecque. Il prenait connaissance de toutes les tractations et machinations et, la nuit, il venait leur en apporter les nouvelles. Au-dessus de la grotte, Amir ibn Fouhayra, l’esclave affranchi d’Abi Bakr gardait des moutons qu’il laissait, à un certain moment de la nuit, camper au-dessus de la grotte. De la sorte, il leur fournissait du lait toute la nuit. A l’aube, il les quittait, poussant ses moutons au loin. Ainsi faisait-il dans chacune des trois nuits. Amir ibn Fouhayra suivait, avec ses moutons, les traces de Abdoullah ibn Abi Bakr, après le départ de celui-ci pour la Mecque, en vue de les effacer.



Quant aux Kouraichites, ils étaient fous de rage lorsqu’ils apprirent que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’était échappé à la sortir de la nuit où l’on devait réaliser le complot. Leur première réaction fut de frapper Ali, de le traîner jusqu’à la Kaaba où ils l’enfermèrent pendant une heure, dans l’espoir d’obtenir de lui des informations au sujet du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Bakr.



N’ayant rien tirer d’Ali, ils se rendirent chez Abi Bakr et frappèrent à la porte. Alors, Asmâ’, la fille d’Abi Bakr sortit. Ils lui dirent : « où est ton père ? ». Elle répondit : « Par Allah ! je ne sais pas où il est ». Abou Jahl l’ignoble et le pervers leva la main et lui asséna une gifle qui fit tomber sa boucle d’oreille. Les Kouraichites décidèrent ensuite, au cours d’une séance extraordinaire tenue avec urgence, de mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de permettre la capture des deux hommes. Toutes les routes et les pistes partant de la Mecque furent mises sous la surveillance d’hommes armés jusqu’aux dents. De même, les Kouraichites offrirent une grosse prime de cent chamelles par fugitif, soit deux cent chamelles à quiconque les ramenaient morts ou vivants. Alors, les cavaliers, les fantassins et les pisteurs se mirent à chercher. Ils se disséminèrent dans les montagnes et les vallées, dans les vallons et sur les plateaux, mais en vain. Les poursuivants arrivèrent jusqu’à l’entrée de la grotte, cependant, Allah les fit échouer. Abou Bakr dont les propos ont été rapportés par Anas et ensuite par Al-Boukhari, dit : « J’étais avec le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la grotte. Levant la tête, je vis les pieds des poursuivants et aussitôt dis : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « Si l’un d’eux baissait les regards il nous percevrait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « Tais-toi, Aba Bakr ! Nous sommes deux et Allah nous complète en troisième ». Une autre formation donne : « Que penses-tu, Ô Aba Bakr de deux qu’Allah complète en troisième ? ». Alors qu’il ne restait entre les poursuivants et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) que quelques minces pas à franchir, ceux-ci rebroussèrent chemin. C’était là un miracle qu’Allah dédia à son prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) .



Sur la route de Médine



Lorsque le feu de la recherche se fut éteint et qu’eurent cessé les investigations et les enquêtes, après l’effervescence des Kouraichites ayant abouti à une poursuite de trois jours sans aucun résultat, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et son compagnon sortirent pour se rendre à Médine. Ils avaient déjà engagé à leur service Abdallah ibn Ouraykit Al-Laythi, un guide habile et expérimenté. Celui-ci professait la même religion que les Kouraichites. Toutefois, ils lui firent confiance et lui remirent leurs deux chamelles, lui fixant rendez-vous trois jours après à la grotte de Thawr où il devait se présenter muni des deux bêtes. Dans la nuit du lundi premier jour de Rabia Al-Awwal de la première année de l’hégire (16 septembre 622 du calendrier grégorien.), Abdoullah ibn Ouraykit leur apporta les deux montures et alors, Abou Bakr dit au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) : « O Messager d’Allah ! Prend l’une de ces deux montures » Il rapprocha de lui la meilleure des deux, mais le prophète accepta à condition d’en payer le prix.



Asma’, la fille d’Abi Bakr (Qu’Allah soit satisfait d’elle et de son père) vînt apporter leur vase. Toutefois, elle avait oublié d’y mettre l’anse par laquelle on l’accrochait. Lorsque après leur départ, allant accrocher le vase, elle se rendit compte que celui-ci n’avait pas d’accrochoir, elle coupa sa ceinture en deux morceaux, dont elle utilisa l’un comme accrochoir et l’autre comme collier. C’est pour cela qu’on l’appelait la « femme aux deux ceintures ».



Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) et Amir ibn Fouhayra se mirent en route, en compagnie du guide Abdillah ibn oraykit, le long de la côte. Ayant quitté la grotte, ce dernier tendit d’abord à aller vers le sud en direction du Yémen et ensuite alla vers l’ouest en direction de la côte. De la sorte, il parvint à un chemin que les gens n’avaient pas l’habitude d’emprunter, bifurqua vers le nord peu avant la côte de la mer rouge et recoupa une voie que presque personne n’utilisait.



Ibn Ishâq a mentionné les endroits où passa le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). A cet égard il dit : « Après être sorti avec eux, le guide passa par la partie inférieure de la Mecque et, ensuite, faisant son chemin le long de la côte, finit par recouper la route passant par Osfân. De là, il passa sous Amajj, continua pour recouper la route après avoir traversé un corridor. Poursuivant son chemin, il s’achemina vers Al-Khirâr, Thanyatoul-Mourra, et Lakfâ. Il dépassa Madlajat Lakf, entra dans Madlajat Majâh, s’achemina vers Marjah Mahâj, entra dans Marjah Thil-Ghadwain et à l’intérieur de Thi Kichr. A partir de là, il se dirigea vers Al-Jadâjid, Al-Ajrad, alla vers Thi Salam partie de Batn Madlajat Taaahon, s’achemina vers Al- Abâbîd. Il dépassa ensuite Al-Fâja, descendit Al-Araj, alla vers Thaniyatoul-Aa’ir- du côté droit de Rakouba- descendit Batn Ri’i et arriva à Koubâ. Voici quelques aspects de ce qui arriva en route :



1. Selon un rapport d’Al-Boukhari, Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) dit : « Nous avons voyagé toute la nuit et aussi, le lendemain jusqu’à midi. La route était déserte. Personne d’autre n’y passait. Un long rocher nous surplombait masquant les rayons du soleil. Nous descendîmes donc à son ombre. Je nivelai de ma main une place où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pouvait dormir, après quoi j’y étalai de la fourrure puis dis : « Dors ! Ô Messager d’Allah ! Je vais nettoyer ce qui t’entoure ». Après que celui-ci fut endormi, je sortis pour nettoyer les alentours. Soudain, mon regard se posa sur un berger qui, avec ses moutons, venait vers le rocher, pour en fait faire comme nous. Alors je lui dis : « A qui appartiens-tu, mon garçon ? » Il répondit : « A un médinois ou un mecquois ». Je repris : « Tes moutons ont-ils du lait ? » Il répondit : « Oui » je dis : « Vas-tu donc traire ? » Il répondit : « Oui » et attrapa une brebis. Je lui dis : « Enlève le sable, les poils et les impuretés qui se trouvent sur les mamelles ! » Il traya un peu de lait dans un récipient cubique. J’avais avec moi une gourde que je portais pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), gourde à laquelle il se désalterait et faisait ses ablutions. Je retournai auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mais évitai de le réveiller. Lorsqu’il se fut réveillé, je refroidis le lait en y ajoutant de l’eau puis lui dit : « Bois ! Messager d’Allah ». Il but à son aise et dit : « N’est-il pas l’heure de partir ? » Je répondis : « Si » Alors nous repartîmes.



2. Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui) avait l’habitude d’être à la disposition du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . C’était un vieillard que l’on connaissait et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) un jeune que l’on ne connaissait pas. Ainsi, un homme le rencontra et lui dit : « Qui est cet homme avec toi ? » Il répondit : « Cet homme me montre le chemin ». L’autre, par méconnaissance pensait qu’il voulait dire le chemin terrestre, alors qu’il ne s’agissait que de la voie du bien.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 0:38

3. Sourakah ibn Mâlik rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Aba Bakr. A cet égard, il dit : « Pendant que j’étais assis dans l’un des conseils de ma tribu, Banî Madlaj, un homme arriva et, nous surplombant puisque nous étions assis, dit : « Ô Sourakah, j’ai vu des silhouettes sur la côte. Je pense que c’est Mohammad et ses compagnons ! ». Je sus aussitôt que c’était eux, mais lui répondis : « Non ; ce ne sont pas eux. Tu as plutôt vu tel et tel qui sont partis devant nous ». Ensuite, je restai pendant une heure au conseil avant de me lever pour rentrer chez moi. Je dis à ma captive de me sortir mon cheval qui se trouvait derrière une butte de terre, sous sa garde. Je pris ma lance, sortis par l’arrière de la maison et, marchant, me mis à planifier mon voyage jusqu’au cheval que j’enfourchai. Celui-ci me transporta au point de m’emmener à proximité d’eux et ensuite trébuchant, me désarçonna. Me relevant, je me dépêchai de mettre la main sur mon carquois. J’en sortis ensuite mes baguettes que je consultai. Tomberais-je sur la bonne baguette ou sur la mauvaise ? Ce fut celle que je détestais qui sortit. Alors, je remontai à cheval, désobéissant aux baguettes. Je m’approchai et m’approchai encore au point d’entendre le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) réciter le Coran. A ce que je voyais, lui ne se retournait guère, mais Abou Bakr quant à lui se retournait très souvent. Par la suite, les pattes de mon cheval s’enlisèrent dans le sable jusqu’aux genoux et me voilà encore désarçonné. Je rabrouai l’animal et me relevai, mais c’est à peine si celui-ci avait sorti ses pattes. Lorsqu’il y fut parvenu, il en résulta un nuage de poussière montant vers le ciel comme de la fumée. Je consultai encore mes baguettes et celle que je détestais sortit de nouveau. Alors, me détournant de tout cela, j’interpellai prudemment les gens que je poursuivais et les voilà qui s’arrêtèrent. Je me remis en scelle et ensuite pus les rejoindre. J’avais l’intime conviction lorsqu’on me retenait en prison pour m’empêcher de les suivre, que la cause du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) triompherait. Je dis à celui-ci : « Ta tribu amis ta tête à prix ». Je les informai de ce que les gens leur voulaient et leur offris des provisions de route. Toutefois, ils ne m’informèrent ni ne me posèrent des questions. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se contenta de dire : « Il vaut mieux que tu t’éloignes de nous ». Je lui demandai de m’écrire des versets. Alors, Il ordonna à Amir ibn Fouhayra de le faire et celui-ci le fit sur un morceau de peau de bête ». Dans un certain rapport, Abou Bakr dit : « Nous nous mîmes en route. Les gens nous cherchaient et personne d’autre que Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham ne parvint à nous rattraper, monté sur son cheval. Alors, je dis : « Quelqu’un nous rattrape ! Ô Messager d’Allah ! » Il dit :



« Ne t’afflige pas, Allah est avec nous » (le repentir :40).

Souraqah s’en retourna. Il trouva sur son chemin des gens qui cherchaient toujours et leur dit : « j’ai déjà fouillé les parages et vous informe qu’il n’y a rien ». Ainsi, le jour il s’activait en la faveur des recherchés et la nuit servait de gardien à ceux-ci.



4. Dans son voyage vers Médine le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa devant les deux tentes d’Oumm Maabad de la tribu des Kouzâma. C’était une femme obèse et robuste qui, restant dans la cour de sa tente, nourrissait et désaltérait les passants. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et Abou Bakr l’interrogèrent : « Y a-t-il quelque chose chez toi ? » Elle répondit : « Par Allah ; S’il y avait quelque chose chez moi, les villages ne seraient pas plus pauvres ». En fait, c’était une armée de pénurie. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) regarda par la fente de la tente vit une brebis et dit : « Et cette brebis, Oumm Maabad ? » Elle répondit : « C’est une brebis incapable de suivre les moutons ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) reprit : « A-t-elle du lait ». Elle répondit : « Elle est trop épuisée pour en avoir ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Me permettrais-tu de la traire ? » Elle dit : « Oui ! Ma foi ! Vas-y si tu peux en tirer du lait ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa sa main sur les mamelles de la brebis, prononça le nom d’Allah, et pria. Alors, le lait s’échappa et coula. Il demanda à la femme d’apporté un récipient, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’engagea à la traire au point de voir le récipient surmonté d’écume. Il désaltéra Oumm Maabad qui alors but à son aise, suivie en cela par les compagnons et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui-même. Il s’engagea à la traire une seconde fois au point de remplir le récipient qu’il laissa alors avec elle, avant de se remettre en route. Le mari Oumm Maabad, ne tarda pas à rentrer poussant devant lui des chèvres qui n’avaient plus que la peau sur les os. Lorsqu’il vit le lait, il s’étonna et dit : « D’où te vient ceci ? Ma foi ! Il n’y avait pas de lait à la maison, que je sache ! » Sa femme lui répondit : « C’est vrai, mais, par Allah ! Un homme est passé disant ceci et cela dans un état comme ceci et comme cela ». L’homme reprit : « Par Allah ! je pense que c’est le gars des Kouraichites, celui qu’ils cherchent. Décris-le-moi, Oumm Maabad le lui décrit dans sa beauté physique et sa parole splendide qu’à force d’écouter l’auditeur avait l’impression de le voir en personne et de se trouver devant lui. Nous reviendrons sur ce point en abordant vers la fin, les traits caractéristiques du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Alors Abou Maabad dit : « Par Allah ! Celui-là, c’est l’homme des Kouraichites, celui au regard duquel, ils disent ce qu’ils disent. J’ai déjà songé à l’accompagner mais sans aucun doute je le ferai à la première occasion ». Du côté de la Mecque, une voix retentit, le matin, sans que personne n’arrivât à en connaître l’origine. Elle disait :



« Qu’Allah le Seigneur du Trône rétribue en bien deux compagnons descendus chez Oumm Maabad

et qui furent bienfaisants à leur arrivée, comme à leur départ heureux qui passa la soirée en compagnie de Mohammad.

Ô combien les Kouraichites tirent profit de ce dont Allah vous détourne.

Leur œuvre et leur bienveillance sont sans prix

Banou kaab n’ont plus à s’en faire

Assuré est leur rôle dans l’ordre des croyants.

Interrogez donc votre sœur au sujet de la brebis.

Si vous le faites, c’est la brebis même, qui témoigna ».



Asmâ dit : « Nous ne savions pas vers où s’orientait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lorsqu’un djinn arriva au-dessous de la Mecque et récita ces vers. Les gens le suivaient, écoutaient sa voix mais ne le voyaient pas. Ainsi continua-t-il jusqu’à sa sortie par le haut. Lorsque nous eûmes entendu sa parole nous sûmes que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’orientait vers Médine.



5. En route, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Bouraida ibn Al-Hasîb Al-Aslami entouré de près de 80 ménages qui embrassèrent l’Islam avec lui. Il accomplit, avec eux derrière, la dernière prière du dernier crépuscule (Al-Ichâ). Bouraida résida sur le terroir de sa tribu jusqu’après Ohod, moment où il rejoignit le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Abdoullah ibn Bouraida a rapporté que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était toujours optimiste et non point pessimiste. Bouraida s’en allait à cheval en compagnie de 70 cavaliers de son clan appartenant à Banî Sahm. Alors il rencontra le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui dit : « A quel clan appartiens-tu ? » Il répondit : « Aslam ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit alors à Abi Bakr : « Nous somme sauvés », et ensuite s’adressa encore à Bouraide : « A quelle dynastie appartiens-tu ? » Celui-ci dit : « à Banî Sahm », et le prophète de dire : « Ta flèche est sortie ».





6. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa auprès d’Abi Aws Tamim ibn Hajar ou Abi Tamim ibn Hajar Al-Aslami à Kahdâwât entre Al-jouhfa et Harachi (dans AlAraj), alors que leur voyage avait été à un moment ralenti dans l’après-midi, lui et Abou Bakr étant montés sur un même chameau. Alors Aws fit monter le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sur un étalon de chameau et, ensuite, envoya avec les deux compagnons un garçon à lui, appelé Masaoud, auquel il parla en ces termes : « Fais les passer par là que tu sais être un chemin sûr et ne les quitte pas ». Le garçon les fit passer par le chemin en question au point de les faire accéder à Médine. Ensuite, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) laissa Masaoud repartir chez son maître après l’avoir chargé de dire à celui-ci de marquer ses chameaux au cou comme c’était le cas avec les chevaux, à savoir deux anneaux séparés par un trait, car c’était là la marque de sa tribu. Lorsque les associateurs se présentèrent, le dimanche, Aws ordonna à son serviteur Masaoud ibn Hounaida de quitter Al-Araj et de se rendre à pied auprès du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’informer de leur présence. Ceci a été mentionné par Ibn Mâkoulâ rapportant les propos d’At-Tabari. Aws embrassa l’Islam après l’arrivée du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) à Médine. Il résidait à Al-Araj.





7. En cours de route et à Batn Rîm, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) rencontra Az-Zoubair en compagnie des musulmans : Des commerçants en provenance de la Syrie. Az-Zoubair donna alors au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et à Abou Bakr des vêtements blanc.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:31

La descente à Kouba



Le lundi 8 du mois Rabia Awwal de l’an 14 de la prophèsie – première année de l’Hégire ( 23 septembre 622 du calendrier grégorien.), le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendu à Koubâ.Orwa ibn Az-Zoubair dit : « Les musulmans de Médine avaient appris que le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait quitté la Mecque. Aussi, tous les malins se rendaient-ils sur la route où ils se mettaient à l’attendre jusqu’au moment où la chaleur de midi les renvoyait dans leurs demeures. Un jour, ils s’en retournèrent après avoir longuement attendu. Cependant, dés qu’ils eurent regagné leurs maisons, un juif qui était monté sur un blockhaus pour observer quelque chose, aperçut, sans illusion le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons tous de blanc vêtus. Alors celui-ci ne put s’empêcher de crier du plus haut de sa voix : « Ô Arabes ! Voici votre grand père que vous attendiez ». Aussi, les musulmans sortirent-ils. Ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au-delà de la route.



Ibn Al-Kayyim dit : « J’entendis la clameur et les Allâhou Akbar chez Banî Amr ibn Awf : les musulmans, contents de son arrivée, criaient « Allâhou Akbar ». Ils allèrent à sa rencontre, l’accueillirent, le saluèrent comme un prophète et l’entourèrent tout en se mettant à graviter autour de lui qui, alors restait calme, faisant preuve de quiétude et de sérénité. Il lui fut révélé ce qui suit :



« Alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d' entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. » Sourate 'L'interdiction' verset 4.

Amr ibn Az-Zoubair dit : « Alors ils reçurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui, entouré par la foule, bifurqua vers la droite, au point de descendre chez Banî Amr ibn Awf et cela, un lundi, Abou Bakr se mettait à contenir la foule, alors que le messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) était assis, silencieux, salué par les médinois qui venaient d’arriver et qui ne l’avaient pas encore vu ». Un autre document mentionne : « Les gens venaient saluer Abou Bakr jusqu’au moment où celui-ci, voyant que le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait chaud, lui donna de l’ombre à l’aide de son manteau. A ce moment, les gens reconnurent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ». Toute la ville de Médine était là pour l’accueil. C’était un jour solennel et l’histoire de cette ville n’en avait jamais connu de semblable. Les juifs constatèrent la véracité de l’annonce faite par le prophète Habkouk : « Allah vient de Taymân et le Saint des montagnes de Fâran ».



A Koubâ, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. D’autres disent au contraire qu’il descendit chez Saad ibn Khaythama, toutefois la première assertion est plus consistante. En fait, Ali ibn Abi Tâlib resta pendant trois jours à la Mecque, pour rendre aux gens ce qu’ils avaient confié au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Ensuite, émigrant à pied, il rejoignit les deux compagnons à Kouba et alors descendit chez Kalthoum ibn Al-Hadm. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) passa quatre jours à Kouba : lundi, mardi, mercredi et jeudi. Il fonda la mosquée de Koubâ et y pria, la première mosquée fondée sur la crainte d’Allah après l’avènement de la prophétie. Le jeudi ( le vendredi selon d’autres) il se mit en scelle sur l’ordre d’Allah, Abou Bakr montant en croupe. Il envoya auprès de Banî An-Najjâr- ses oncles maternels et ceux-ci se présentèrent munis de leurs épées. Il allait vers Médine lorsque la prière du vendredi le trouva chez Banî Sâlim ibn Awf. Alors, restant avec ceux-ci, il en dirigea la prière au sein de la mosquée située au fond de la vallée. La congrégation comptait 100 hommes.



L’entrée à Médine



Après la prière du vendredi, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) entra à Médine. Depuis ce jour, la ville de Yathribfut connue sous le nom de Madinatour-rasoul ( la ville du prophète ) en abrégé : Médine. C’était un grand jour historique. Les maisons et les chemins vibraient de louanges et de vénérations dédiées à Allah. Les filles de Médine chantaient le poème suivant, envahies de joie et de gaieté :



« La pleine lune luit et nous éclaire à Médine. Il nous faut donc être reconnaissants, tant qu’on nous appelle à Allah. Ô Toi qu’on a envoyé auprès de nous ! Y Tu apportes l’ordre auquel nous obéirons »



Al-Ansâr (les partisans du prophète à Médine), même s’ils n’avaient pas de grandes richesses, souhaitaient tous voir le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendre chez eux. Jamais celui-ci ne passait dans une des maisons d’Al-Ansar sans que le mors de sa monture ne fût saisi par des gens qui, alors, disaient : « Venez chez les plus nombreux, aux raisins et au régal ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur disait : « Ôtez-vous de son chemin. Elle obéit à un ordre ». La monture poursuivit sa marche jusqu’à l’endroit actuel de la mosquée du prophète ; alors, elle s’agenouilla, mais ensuite se releva, marcha un peu, fit volte face, revint et s’agenouilla au premier endroit. Alors le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) descendit chez Banî An-Najjâr mêmes ; Ses oncles à qui Allah avait bien voulu accorder une telle chance. En effet, il plut au Très-Haut de les honorer en faisant descendre chez eux leur neveu. Les gens se mirent alors à s’adresser au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), lui demandant de descendre chez eux. Abou Ayoub Al-Ansâri se dépêcha de prendre ses bagages pour les emmener chez lui. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se mettait à dire : « L’homme est avec ses bagages ». Assad ibn Zourara vint se saisir des rênes de sa monture qui, elle resta chez lui. Dans le rapport fait par Anas selon Al-Boukhâri, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Laquelle des maisons appartenant aux nôtres est plus proche ? » Alors Abou Ayoub dit : « La mienne, Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) voici ma maison et ceci en est la porte. Allons-y on nous a préparé un repas. Levez vous avec la bénédiction d’Allah ». Quelques jours après, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) fut rejoint par sa femme Sawda, ses deux filles Fâtima et Oumm Koulthoum, Ousâma ibn Zayd et Oumm Ayman en compagnie de Abdillah ibn Abi Bakr qui conduisait la famille d’Abi Bakr dont on notait Aicha. Zaynab était restée chez Abil-As et ne put émigrer qu’après la batailla de Bade. Aicha dit : « Après que le prophète fut arrivé à Médine, Abou Bakr et Bilâl tombèrent malades. Alors j’allai les voir et dis : « Père, comment vas-tu ? Bilâl comment vas-tu ? » Sous le coup de la fièvre, Abou Bakr disait toujours :



« On souhaite à l’homme le bonjour dans sa famille alors que la mort lui est plus proche que ses chaussures »



Guéri de sa fièvre, Bilâl disait :



« Vais-je encore passer la nuit dans une certaine vallée avec autour de moi Idhar et Jalil.

Retournerai-je un jour aux eaux de Mijjâna ?

Reverrai-je Châmah et Toufail ? »



J’allais voir le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’informai. Il dit : « Seigneur ! Fais nous aimer Médine de la même façon que nous aimons la Mecque, voire plus. Restaure sa santé, bénis son accueil, chasses-en la fièvre et protège-là ».



Ici, s’achèvent l’une des parties de la biographie du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et l’une des étapes de l’appel islamique, à savoir celle de la Mecque.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:32

LA GRANDE BATAILLE DE BADR

Première bataille cruciale de l’Islam





La cause de la bataille


Nous avons déjà vu, en rappelant l’expédition d’Al-Ashira, qu’une caravane appartenant à Kouraich avait Echappé au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans son voyage la menant de la Mecque à la Syrie. A l’approche du retour de cette caravane, de la Syrie à la Mecque, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) envoya Talha ibn Abdillah et Saad ibn Zayed vers le nord s’enquérir de ses nouvelles. Les deux hommes arrivèrent à Hawrâ où ils restèrent jusqu’au passage d’Abi Soufyân avec la caravane avant de regagner Médine en vitesse informer le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Certains disent que celui-ci fut informé alors qu’il était en route vers Badr.



La caravane transportait d’énormes richesses appartenant aux gens de la Mecque. Elle comportait mille chameaux, chargés de biens dont la valeur s’estimait à 50 000 dinars au moins. Seuls 40 hommes environ l’escortaient. En conséquence, c ‘étaient là pour les musulmans la grande occasion de porter aux gens de la Mecque un dur coup économique. A cette fin, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’adressant aux musulmans déclara: « Voici la caravane de Kouraich transportant leurs biens. Allez vers elle! Allah vous aidera peut-être à la capturer ». N’obligeant personne à aller attaquer cette caravane, il laissa à chacun le soin de décider, conformément à son désir. En effet, il ne s’attendait pas à devoir, violemment, se heurter à Badr, à l’armée de la Mecque, au lieur de la caravane. Ceci expliquait que bon nombre de ses compagnons fussent restes à Médine, pensant que l’expédition ne dépasserait pas par son ampleur les Sariyyas précédentes. Compte tenu de tout cela, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ne reprocha à aucun de ses compagnons de ne n’avoir pas participé à l’expédition.



L’effectif de l’armée des musulmans et la répartition des commandements


Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) au moment où il était prêt à sortir de Médine, avait avec lui 300 hommes et quelques : 313, 314 ou 317 hommes comprenant 82,83 ou 86 Mouhajirin, 61 de la tribu Al-Aws et 170 de celle d’Al-Khazraj. La sortie ne donna lieu ni à une grande manifestation ni à des préparatifs grandioses. Les expéditionnaires ne disposaient que d’un ou deux chevaux : un pour Az-Zoubair ibn Al-Awwâm et un pour Mikdâd ibn Al-Aswad Al-Kindi. Ils avaient 70 chameaux dont chacun était affecté à 2 ou 3 d’entre eux. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) , Ali et Marthad ibn abi Marthad Al-Ghanwi se partageaient le même chameau. En cette expédition, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) délégua à Médine, pour le remplacer dans la direction des prières, ibn Oumm Maktoum. Au niveau de Rawâha, il chargea aussi Aba Loubâba ibn Abdil-Mounthir de regagner Médine pour affaire. Il remit l’étendard de la direction à Mousab ibn Omair Al-Kourashi Al-Abdari, un étendard de couleur blanche et partagea son armée en deux escadrons :



L’escadron des Mouhajirin dont le drapeau fut confié à Ali ibn Abi Tâlib, drapeau appelé Ikab.



L’escadron des Ansâr dont il confia le drapeau à Saad ibn Mouâth. (Les deux drapeaux étaient de couleur noire).



Il confia le commandement de droite à Az-Zoubair ibn Al-Awwâm et celui de gauche à Mikdâd ibn Amr, les deux seuls cavaliers de l’armée, l’arrière garde à Kays ibn Saasaa. Le commandement en général lui revenait en sa qualité de chef suprême de l’armée.



L’armée des musulmans se dirige vers Badr


Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) marcha avec cette armée non entraîné et peu prête. Parti de Médine, il emprunta la route principale menant à la Mecque, continua jusque qu’au puit de Rawhâ à partir duquel il laissa la route de la Mecque sur sa gauche, bifurqua vers la droite en direction d’An-Nâziyya (voulant Badr) et poursuivit son chemin au point de traverser dans le sens de la largeur, une vallée appelée Rahkân, entre An-Nâziyya et le détroit de As-Safrâ qu’il franchit de manière à se rapprocher de cette localité. Là, il envoya Basbas ibn Amr Al-Jouhani et Adî ibn Az-Zaghbâ Al-Jouhani à Badr espionner la caravane.



L’annonce de la nouvelle à la Mecque


S’agissant de la caravane, son responsable, Abou Soufyân avait pris toutes ses précautions. Il savait que la route menant à la Mecque était jalonnée d’embûches. A cet égard, il s’enquérait des nouvelles, interrogeait les voyageurs qu’il rencontrait. On ne tarda pas à lui dire que Mohammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) avait mobilisé ses compagnons pour attaquer la caravane, à lui révéler le danger. Sur ce, il engagea Damdam ibn Amr Al-Ghifâri qu’il envoya à la Mecque appeler les Kouraichites au secours, à venir en masse défendre leur caravane contre Mohammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons. Damdam s’en alla aussi rapidement qu’il le pouvait. A son arrivée à la Mecque, il se coupa le nez, retourna sa scelle, déchira sa chemise, puis, debout sur son chameau, cria du fond de la vallée : « Ô Kouraych! Au secours! Au secours! Vos biens qui étaient avec Abou Soufyân ont été saisis par Mohammad r et ses compagnons et je ne pense pas que vous arriverez à les récupérer. Au secours! Au secours! »




Les Mecquois se préparent à la Ghazawa


Ameutés par Damdam, les gens aussitôt, bandèrent leurs muscles disant: « Mohammad et ses compagnons pensent-ils donc que les choses se passeront comme avec la caravane d’ibn Al-Hadrami ? Que non ! Par Allah, les choses se passeront autrement ! » Au sujet de l’expédition, un homme sur deux était soit partant soit représenté par quelqu’un d’autre : tout le monde la trouvait nécessaire. Il ne manquait, des notables, qu’Abou Lahab qui, du reste, s’était fait remplacer par un homme qui lui devait une dette. Les kouraichites mobilisèrent les tribus aux alentours de la Mecque. Toutes les tribus kouraichites furent dans le coup à l’exception de Bâni ‘Adi, tous réfractaires à l’expédition.



L’effectif de l’armée de la Mecque



L’effectif de cette armée était, au départ d’environ 1 300 hommes ayant à leur disposition 100 chevaux, 600 cuirasses et d’innombrables chameaux. Le commandant en chef d’une telle armée était Abou Jahl ibn Hichâm. Les responsables chargés de l’approvisionnement étaient au nombre de neuf, choisis parmi les notables de Kouraich. Ceux-ci tuaient neuf ou dix chameaux par jour.





Le problème des tribus appartenant à Bâni Bakr



Une fois que l’armée fut prête au départ, les kouraichites, se rappelant les animosités et la guerre qui les avaient opposés à Bâni Bakr, craignirent que ceux-ci ne les attaquassent par derrière, au point de les mettre entre deux fronts. Un tel problème les tourmentait. Sur ces entrefaites, Iblis leur apparut sous la forme de Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham Al-Madlaji, le seigneur de Bâni Kinâna, et leur dit : « En tant que votre voisin, je ne laisserai pas Bâni Kinâna vous attaquer par derrière ».





L’armée de la Mecque se met en route



Les kouraichites sortirent de leurs demeures, comme Allah le dit :

« Arrogant, hypocrites, s’écartant de la voie d’Allah ». Comme le note aussi le Messager d’Allah, ils arrivèrent avec leur excitation et leurs épées, défiant Allah et Son messager, Allah dit :



« Ils partirent ainsi, fermement resolus à ne rien donner bien qu’ils en eussent les moyens ». (Sourate ‘La plume’ verset 25). De même, ils étaient furieux, fougueux, décidés à étrangler le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et ses compagnons qui avaient osé s’attaquer à leur caravane. Il se déplacèrent avec une rapidité extrême vers le nord, en direction de Badr, traversèrent la vallée Osfân Kadid et Al-Jouhfa. Là, ils reçurent un nouveau message d’Abou Soufyân, message exprimé en ces termes : « Vous n’êtes sortis que pour sauver votre caravane, vos hommes et vos biens, or Allah les a sauvés ; donc, repartez! »



L’échappée de la caravane



On raconte qu’Abou Soufyân suivait la route principale sans cesser d’être prudent et sur ses gardes, multipliant ses actes de reconnaissance des lieux. Arrivé au puits de Bakr, il se mit à marcher en tête de la caravane au point de tomber sur Majdi ibn Amr qu’il interrogea au sujet de l’armée de Médine. Celui-ci lui répondit ; « Je n’ai vu personne de suspect. Toutefois, j’ai aperçu deux hommes montés qui, ayant ensuite fait s’agenouiller leur chameau du côté de cette colline, ont puisé de l’eau dans un récipient avant de partir ». Sur ces mots, Abou Soufyân se dépêcha d’aller à l’endroit où les hommes avaient fait halte. A son arrivée il ramassa quelques-uns uns des crottins de leur chameau et les écrasant, y trouva des noyaux. Alors il dit : « Par Allah, il s’agit là du fourrage de Yathrib! » Puis retourna rapidement auprès de sa caravane à laquelle il fit changer de direction, l’orientant vers la côte-ouest, quittant la route principale passant par Badr du côté gauche. Ce faisant, il réussit à éviter à sa caravane de tomber entre les mains de l’armée de Médine. Après cela, il envoya son message à l’armée de la Mecque, message que celle-ci reçut à Al-Jouhfa […]



Obtention de l’essentiel des informations sur l’armée de la Mecque



Ce jour-là, au soir le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dépêcha, à nouveau, ses agents de renseignements, s’enquérir des nouvelles de l’ennemi. Cette mission fut menée par trois généraux Ansâr. Ali idbn Tâlib, Az-Zoubair ibn Al-Awwâm et Saad rendirent au puit de Badr où ils trouvèrent deux garçons entrain de puiser de l’eau pour l’armée de la Mecque. Alors ils les capturèrent et les apportèrent au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qu’ils trouvèrent entrain de prier. Aussi les gens les interrogèrent-ils pour les entendre dire : « Nous sommes les serveurs d’eau des Kouraichites. On nous avait envoyés puiser de l’eau ». Les gens furent dégoûtés et, espérant que les deux garçons travaillaient pour Abou Soufyân – (désir permanent de s’emparer de la caravane), les bastonnèrent sévèrement au point de les contraindre à dire ; « Nous travaillons pour Abou Soufyân ». Sur ces mots, on arrêta le supplice Dès la fin de sa prière, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’adressa en ces termes aux gens, comme pou leur faire des reproches : « S’ils disent la vérité vous les frappez et s’ils mentent vous les laissez, or, Par Allah, ils ont dit la vérité car, ils appartiennent aux Kouraichites ». Sur ce, il dit aux deux garçons : « Informez-moi au sujet des Kouraichites ». Ils dirent : « Ils sont derrière cette colline-là au bout ». Le prophète r reprit : « Quel est leur effectif ? » Ils répondirent : «Ils sont nombreux ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Quel est leur nombre exact ? ». Ils répondirent : « Nous ne savons pas ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Combien de chameaux tuent-ils par jour ? ». Ils répondirent : «Tantôt neuf, tantôt dix ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) en conclut alors que l’effectif de l’armée de la Mecque s’estimait entre 900 et 1000 hommes. Ensuite, il ré interrogea les deux garçons en ces termes : « Quels notables de Kouraich s’y trouvent ? ». Ils répondirent : Otba et Chayda, les deus enfants de Rabîaa, Aboul-Boukhtouri ibn Ichâm, Hakim ibn Khouzâm, Nawfal ibn Kouwaylid, Al-Hârith ibn Amir, Touaayma ibn Adi, An-Nadr ibn Al-Hârith, Zomaa ibn Khalaf et d’autres. Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) vint alors dirent aux gens : « Voici que la Mecque vous jette des portions de son foie ! ».
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:32

La tombée de la pluie




Au cours de cette nuit, Allah le Tout Puissant fit descendre une seule pluie qui fut, à l’endroit des associateurs, une grande averse les empêchant d’avancer et, du côté des musulmans, une rosée par laquelle il les purifia, chassa d’eux les souillures de Satan, tassa la terre, consolida le sol, raffermit les pieds, aplanit les lieux et unit les cœurs



L’armée des musulmans devance celle de la Mecque et occupe tous les points stratégiques



Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) se déplaca avec son armée pour devancer les associateurs aux eaux de Badr et les empêcher de s’en emparer. De nuit, il campa à l’endroit le plus le plus proche de ces eaux. A ce point, Al-Houbâb ibn Al-Mounthir se dressa et en tant qu’expert militaire dit : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ! Penses-tu que cet endroit est celui qu’Allah te désigne exactement de sorte que nous ne saurions ni avancer, ni reculer ? Ou est-ce ton propre avis, ton plan de guerre, ton stratagème ? » Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) répondit : « C’est plutôt mon avis, mon plan de guerre, mon stratagème ». Alors, Al-Houbâb reprit : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ! Cet endroit n’est pas stratégique. Dis aux gens de se lever et ensemble nous nous rapprocherons des eaux plus que ne l’ont fait les Kouraichites et là, nous camperons, puis, après avoir dévasté tout ce qu’il y a derrière, nous construirons un bassin que nous remplirons d’eau, avant de combattre les associateurs. Ainsi, nous boirons et eux ne boirons pas ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : « Exactement, tu viens d’apporter la solution ! »



Sur ces mots, il demanda à l’armée de se lever et de se rapprocher des eaux plus que ne l’avait fait les ennemis. Au milieu de la nuit, les soldats construisirent le bassin et ensuite dévastèrent toutes les autres eaux.



Le poste de commandement



Après que les musulmans eussent camper tout près des eaux, Saad ibn Mouâth fit au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) la proposition consistant à amener les musulmans à lui bâtir un poste de commandement pour parer à toutes les éventualités et en prévision de toute déroute. A cet égard il dit : « Ô prophète d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ! N’allons nous pas te construire un appentis, où tu resteras ? Nous te préparerons une monture puis affronterons tes ennemis. Ainsi, si Allah nous appuie et nous donne la victoire, notre objectif est atteint. Si nous évoluons dans l’autre sens, tu enfourches ta monture et rejoindras nos hommes, derrière toi. Ô prophète d’Allah! Nous te ferons entourer de gens qui t’aiment autant que nous, sinon plus. S’ils te savent en danger ils se rapprocheront de toi pour te protéger grâce à Allah. Ils te diront ce qu’il faut faire et combattront pour te sauver ».



Sur ces mots, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) le loua et pria pour lui, après quoi, les musulmans construisirent un appentis sur une haute colline située au nord-est du champ de bataille et le surplombant. De même, on sélectionna une équipe constituée de jeunes Ansar et dirigée par Saad idbn Mouâth pour garder le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) équipé positionnée aux alentours de son poste de commandent[….]



Les deux armées s’aperçoivent l’une l’autre



A l’apparition des Kouraichites, les deux armées face à face, s’aperçoivent mutuellement. Alors, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Seigneur! Voici les Kouraichites qui s’approchent avec leur mythomane et leur orgueil, eux qui te défient et traitent de menteur Ton messager. Envoie-nous le secours que Tu m’as promis. Seigneur! Mets-les en déroute! » Il poursuivit apercevant parmi les associateurs Otba Ibn Rabîaa monté sur un chameau tâché de rouge : « Sil y a un seul de ces gens qui soit capable de bien, c’est le propriétaire de ce chameau rouge. Celui-là, quiconque le suit trouve le bon chemin ». Sur ces mots, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) redressa les rangs des musulmans et, alors qu’ils les redressaient, une chose étrange se produisit. En effet, il tenait à la main une flèche au moyen de laquelle il indiquait le sens des alignements, mais Sawâd ibn Ghazya en sortant des rangs, se la fit planter au ventre. Alors, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : « Redresse-toi Sawâd ! » Celui-ci dit : «Ô Messager d’Allah, tu m’as fait mal, tu m’as blessé » découvrant son ventre. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : «Redresse-toi » mais Sawâd l’embrassa et lui donna un baiser au ventre. Le Messager d’Allah r, surpris, lui dit : « Qu’est-ce qui te porte à faire ceci, Sawâd ? » Celui-ci répondit : « Ô Messager d’Allah, tu vois bien que je vais mourir. Alors j’ai voulu, en guise d’adieu, que ma peau touche la tienne ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) pria pour lui et le bénit.



Après avoir redressé les rangs, Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ordonna à son armée de ne commencer à se battre que sur son ordre. Ensuite, il donna à ses hommes des directives particulières relatives aux arts martiaux disant : « S’ils se dirigent vers vous en masse, utilisez vos flèches et à égard, veillez à les économiser. Ne dégainez vos épées que lorsqu’ils vous auront enveloppés ». Cela dit, il regagna son poste de commandement, en compagnie d’Abou Bakr notamment, sous la protection de Saad ibn Mouâth ainsi que le détachement de garde, en faction à l’entrée du poste.



Du côté des associateurs, Abou Jahl ce jour-là, implora l’arbitrage d’Allah disant : « Seigneur! Il a rompu nos liens de parenté et nous a apporté ce que nous ne savons pas. Mets-le alors en déroute! Seigneur! Accorde ton secours aujourd’hui, à celui d’entre nous que tu aimes le plus et qui te satisfait le plus ».

A cet égard, Allah révéla :



« Vous cherchez, impies, une sentence d’Allah. Le Seigneur s’est prononcé. Cessez toute hostilité, ce sera meilleur pour vous. Si vous reprenez la lutte, nous la reprendrons. Votre troupe, si nombreuse soit-elle, ne vous sera d’aucun secours. Allah est du parti des croyants » (8 :19)



Le début des affrontements


Le premier à engager la lutte armée fut Al-Aswad ibn Abdil-Aswad Al-Makhzoumi, quelqu’un de méchant et de mauvais caractère. Celui-ci sortit des rangs des associateurs en disant : « Je jure par Allah que je boirai à leur bassin, sinon je le détruirai ou mourrai en chemin ». Aussitôt qu’il fut sorti, Hamza ibn Abdil-Mouttalib alla à sa rencontre et, le frappa de son sabre, lui trancha la jambe au milieu, avant même qu’il n’atteignît le bassin. Celui-ci tomba sur le dos, le sang giclant de son pied, en direction de ses compagnons. Il traîna ensuite jusqu’au bassin et voulut y plonger sa main droite mais Hamza lui asséna un autre coup qui l’y plongea pour de bon.



La bataille


Le meurtre d’Al-Aswad, le premier du genre à Badr, déclencha la bataille car, peu après, trois des meilleurs cavaliers des Kouraichites appartenant à une même famille s’avancèrent, à savoir : Otba, son frère Chayba (les deux fils de Rabîaa et Al-Walid ibn Otba). Lorsqu’ils se furent détachés des rangs sollicitant le combat, trois jeunes médinois allèrent à leur rencontre : Awf, Mouâth (les deux fils d’Al-Hârith et de Afrâ) et Abdillah ibn Rawâha. Alors, les trois associateurs leur dirent : « Qui êtes-vous ? » Ils répondirent : « Un groupe appartenant aux Ansar ».



Les trois associateurs reprirent : « Nous voulons nos semblables en fait de noblesse. Nous n’avons donc pas besoin de vous. Nous cherchons plutôt nos cousins ». Cela dit, leur crieur appela : « Ô Mohammad envoie-nous nos égaux parmi notre peuple! » Alors, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Oubayda ibn Hârith debout ! Hamza, debout ! Ali, debout ! »



Lorsqu’ils se furent levés et approchés des associateurs, ceux-ci les interrogèrent : « Qui êtes-vous ?» Ils déclinèrent leur identité. Les associateurs reprirent : « Vous êtes de nobles émules ». Alors, Oubayda. Le plus âgé d’entre eux se mesura avec Otba ibn Rabîaa. Hamza se mesura avec Chayba et Ali avec Al-Walid. Hamza et Ali ne tard. Hamza et Ali ne tardent pas à tuer leur ennemi. S’agissant de Oubayda et de son adversaire, le combat était indécis : chacun portait des coups à l’autre. Par la suite, Ali et Hamza décochèrent des flèches sur Otba. Le tuèrent puis emportèrent Oubayda qui lui, souffrait d’une déchirure au pied. Jusqu'à sa mort à As-Safrâ 4 ou 5 jours après la bataille de Badr, alors que les musulmans s’en retournèrent à Médine, celui-ci perdit la parole. Ali avait l’habitude de jurer que le verset suivant avait été révélé dans ce sens :



« Voici deux clans adverses qui se disputaient au sujet de leur seigneur » (22 : 19)





L’attaque généralisé


La fin de ces corps à corps était un mauvais commencement pour les associateurs qui, ayant perdu d’emblée trois de leurs meilleurs cavaliers et dirigeants, se déchaînèrent et comme un seul homme, se mirent à décocher leurs flèches em direction des musulmans. Ceux-ci après s’être montrés sincères à l’égard de leur Seigneur qu’ils supplièrent, implorant Son secours et Sa protection, continuaient de recevoir, campés sur leurs postes, en position défensive, les attaques successives que leur livraient les associateurs à qui ils infligèrent d’énormes pertes à grands cris de « Ahad, Ahad » (Unique, Unique)



Le Messager d’Allah supplie son Seigneur


Quant au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), il ne cessait, depuis qu’il avait regagné son poste de commandement après avoir redressé les rangs, de supplier son Seigneur. Lui demandant de lui envoyer ce qu’Il avait promis comme secours. Il disait : «Seigneur, réalise ta promesse à mon égard ! Seigneur, je t’en prie. Que ta promesse se réalise !» Il ne cessa de répéter cela jusqu’au moment où la guerre, d’une violence inouïe, atteignit son paroxysme. A ce niveau, il continua :





«Seigneur ! Si cette troupe périt aujourd’hui, il n’y aura plus personne pour T’adorer. Seigneur ! S’Il te plait, nul ne T’adorera plus jamais ».



Il implora tellement que son manteau lui tomba des épaules pour ensuite être réajusté par Abi Bakr qui, alors, lui dit : « Ca suffit Messager d’Allah ! Tu as assez insisté auprès de ton Seigneur! »



Dans la suite, Allah révéla à ses anges :



« Je suis avec vous, affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans le cœur des mécréants » (8 : 12).



Il révéla à son messager :



« Je vais vous aider d’un millier d’anges déferlant les uns à la suite des autres » (8 : 9): C’est à dire déferlant vers vous ou déferlant progressivement : Ne venant pas tous à la fois.
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:33

La descente des anges



Pour une fois, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) somnola, puis, levant la tête dit : « Réjouis-toi Aba Bakr ! Voici Jibril au milieu de la poussière! » Dans un autre rapport fait par Muhammad ibn Ishâk, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit :

« Réjouis-toi, Aba Bakr, Allah t’apporte son secours ! Voici Jibril tenant les rênes de son cheval, au milieu de la poussière ! »



Ensuite, sortant de son appentis, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) mit rapidement sa cuirasse :



« Leur rassemblement sera bientôt mis en déroute et ils fuiront » (54 :45).



Cela dit, il prit une poignée de gravier, fit face aux Kouraichites et dit : « Que vos visages soient mutilés » Il leur jeta le gravier qui, n’épargnant aucun d’eux, pénétra dans leurs yeux, leurs narines et leurs bouches. Dans ce sens Allah révéla :



« Ce n’est pas toi qui lançais ; mais, c’est Allah qui lançait » (8 :17).



La contre attaque



A ce niveau, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) donna enfin à son armée l’ordre de contre-attaquer disant : « Chargez ! » Il les exhorta à la lutte en ces termes : « Par celui dont l’âme de Mohammad est entre les mains ! Allah fera accéder au paradis quiconque d’entre vous aura combattu, aujourd’hui, dans la patience et l’endurance, chargeant et sans s’enfuir, jusqu’au moment où on le tue ». A cet Egard, il dit aussi, incitant ses hommes au combat : « Debout ! Obtenez un paradis aussi large que les cieux et la terre ! »Alors,Al-Romair ibn Al-Hamân fit de sa bouche « bakh-bakh ». Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : « Qu’est-ce qui te porte à faire « bah-bah » Il répondit : « Rien, par Allah! Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) je souhaite seulement être au nombre de ses occupants » Alors, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui dit : « Tu fais partie de ceux-là » Sur ces mots, Al-Amir sortit des dattes de sa corne, se mit à en manger puis dit : « Ce sera pour moi une longue vie que de trouver le temps de manger mes dattes-ci ». Il jeta ensuite les dattes qui lui restaient et se mit à combattre jusqu’au moment où on le tua. Awf ibn Al-hârith, le fils de Afrâ, interrogea aussi le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) en ces termes : « Qu’est-ce qui dans le serviteur peut faire rire son Seigneur ? » Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) lui répondit : « Le fait de plonger et de se saisir de l’ennemi en état de nudité ». Sur ces mots Awf ôta l’armure qu’il portait et, après l’avoir jetée au loin, prit son épée et se mit à combattre jusqu’au moment où on le tua. Au moment où le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ordonnait la contre-attaque, l’ennemi avait perdu son zèle et ses attaques s’étaient relâchées. L sage stratégie adoptée avait beaucoup contribué à consolider et à raffermir la position des musulmans. Ceux-ci dont la force de frappe résidait dans les jeunes, avaient, dès leur réception de l’ordre de charger, lancé une attaque meurtrière dans laquelle ils fouillaient les rangs des de l’ennemi et tranchaient des gorges. Ils devinrent encore plus unis et déterminés à combattre lorsqu’ils virent le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sauter dans son armure et dire de manière franche et résolue : « Leur rassemblement sera bientôt mis en déroute et ils fuiront ». Ainsi, les musulmans combattaient avec une violence inouïe, aidés en cela par les anges. A cet égard Ikrima, selon un rapport de ibn Saad dit : « Ce jour-là, on voyait des têtes et des mains tomber sans savoir qui les coupaient ». Poursuivant un associateur détalent devant lui il arrivait au musulman d’entendre des coups de cravache au-dessus de sa tête. Il entendait aussi le cavalier dire : « Avance! » Regardant l’associateur il le voyait s’allonger à terre, le nez mutilé, le visage déchiré à grands coups de cravache. Al-Ansâri vint rapporter la scène au Messager d’Allah qui dit : « C’est vrai, cela fait partie des trois renforts du ciel ». Abu Dâwoud Al-Mâzini dit : Je poursuivais un des associateurs pour le tuer lorsque, tout a coup, je vis tomber sa tête avant même que mon épée ne parvînt à le toucher Je sus alors que quelqu’un d’autre l’avait tué. A un certain moment, un des combattants parmi les Ansâr se présenta avec Al-Abbâs ibn Abdil-Mouttalib comme prisonnier et ce dernier dit : « Par Allah! Cet homme ne m’a pas constitue prisonnier. Celui qui m’a constitue prisonnier, est un homme au front dégarni, au visage des plus beaux monte sur un cheval noir et blanc. Je ne le revois pas dans la foule ». Le combattant Ansarite précisa : « Je l’ai constitué prisonnier, Ô Messager d’Allah! Celui-ci dit : « Tais-toi ! » Allah l’a soutenu en le mettant en rapport avec un ange généreux ».



Iblis se retire du champ de bataille



Comme nous l’avons déjà vu, Iblis, ayant pris la forme de Sourâkah ibn Mâlik ibn Jaacham Al-Madlaji, avait intégré les associateurs qu’il suivait dans tous les sens.



Toutefois, il battit en retraite, prenant ses jambes à son cou, lorsqu’il se fut rendu compte du châtiment que les anges infligeaient aux associateurs. Alors, Al-Hârith ibn Hichâm s’accrocha à lui de toutes ses forces, le prenant pour Sourâkah, mais son allié le repoussa d’un coup de poing a la poitrine qui le propulsa loin de lui, avant de partir en trombe. Les associateurs lui dirent : « Où vas-tu Sourâkah ? N’avais-tu pas dit que tu étais notre voisin ? Ne nous quitte pas! » Il dit : « Je vois des choses que vous ne voyez pas. Moi, je crains Allah car terrible est son châtiment ». Sur ces mots, il s’enfuit au point d’aller se jeter en mer.



L’écrasante défaite



Les signes d’échec et de désordre se multiplièrent dans les rangs adverses, car les associateurs n’arrêtaient de s’écrouler et de s’effondrer face, à la violence des attaques lancées par les musulmans. La bataille touchait à sa fin. Les associateurs commençaient à se sauver en catastrophe suivis par les musulmans qui leur montaient au dos, les constituaient prisonniers ou les tuaient jusqu’à ce que prît forme la déroute.



La résistance d’Abi Jahl



Quant au grand tyran Abou Jahl, il essaya de résister lorsqu’il eut constaté la débandade au niveau des siens. Il se mit à encourager son armée, lui disant sur un air de méchanceté et d’obstination : « Que la défection de Souràkah ne vous pousse point à la déroute car celui-ci est de mèche avec Mohammad! Ne soyez pas horrifiés par la mort de Otba, de Chayba et d’Al-Walid! On les a tout simplement brusqués. Je jure par Al-Lât et Al-Ozzâ que nous ne quitterons pas sans les ligoter je ne vous demande pas de les tuer par un, mais prenez-les en masse pour que nous leur fassions connaître les conséquences de leurs actes. Tout d’un coup, cependant, la réalité d’une telle arrogance lui apparut car, les rangs des associateurs ne tardèrent à se disloquer face aux attaques des musulmans. Certes, il y avait encore avec lui un groupe d’associateurs l’entourant d’une haie d’épées et d’une forêt de lances ; toutefois, l’ouragan de l’attaque des musulmans dispersa une telle haie et anéantit une telle forêt. Alors le tyran apparut. Les musulmans le virent voltiger sur le dos de son cheval tandis que la mort attendait de boire de son sang, l’opposant à deux jeunes médinois.



La mort d’Abi Jahl



Abdour-Rahmân ibn Awf dit : « Le jour de Badr j’étais au nombre des combattants. A un moment, faisant volte face, je me retrouvai, soudain, entre deux jeunes, l’un à ma droite, l’autre à ma gauche, comme s’ils allaient m’agresser. L’un d’entre eux à l’insu de l’autre me dit alors en secret : « Oncle, montre-moi Aba Jahl! « Je lui dis : « Neveu, que lui veux-tu ? Il répondit : « On m’a informé qu’il insultait le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . Je jure sur celui qui détient mon âme qu’une fois que je le trouve, je ne le quitterai pas avant qu’il ne me tue ou que je ne le tue ». Alors que je m’émerveillais de tels propos, l’autre jeune me fit signe et me dit la même chose. Sur ces mots, je ne tarderai à braquer mes regards sur Abi Jahl que je voyais tournoyer entre les gens, pour ensuite dire aux deux jeunes hommes. « Ne voyez-vous pas ? Voici l’homme que vous cherchez! » Ils le chargèrent aussitôt avec leurs épées et le transpercèrent jusqu'à sa mort pour ensuite se rapprocher du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui, alors leur demanda : « Lequel de vous l’a tué ? » Chacun des deux jeunes se mit à dire « C’est moi qui l’ai tué ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) leur dit : « Avez-vous essuyé vos épées » Ils répondirent : « Non! » Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) promena son regard sur les deux épées et dit : « Vous l’avez tue tous les deux ». Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) décida par la suite que la dépouille irait à Mouâd ibn Amr ibn Al-Jamouh (l’autre s’étant fait tué au cours de la même bataille, à savoir Mouâd ibn Afrâ).



Le premier, selon ce que nous en rapporte ibn Ishâq dit : « Alors qu’Abou Jahl était dans un fourré où le gardaient les associateurs munies d’épées et de lances, j’entendis ces gens dirent : « Aboull-Hakam, on ne lui restera pas dévoué ». Lorsque j’entendis cela, je me proposai de l’avoir et dès que j’en eu la possibilité, le changeai brusquement. Je lui donnai un coup d’épée qui lui trancha la moitié de la jambe que je vis alors voler en l’air. En retombant, le morceau par Allah, me rappelait un noyau au moment ou il tombe du casse-noix. Son fils Ikrima me donna un coup un coup d’épée à l’épaule et me troncha le bras de telle sorte que celui-ci restait suspendu à mon flanc, retenu par un morceau de peau. Je ne pouvais plus combattre avec lui, d’autant plus que j’avais combattu toute la journée. Je décidai de ramener le bras derrière moi. Ensuite, comme il me faisait mal, j’y posai mon pied et m’étirai au point de le voir se détacher. Peu après Mouâd ibn Afrâ rencontra Aba Jahl! Qui avait perdu tout son zèle et lui donna un coup d’épée le clouant pour de bon et le laissant moribond. Par la suite il combattit jusqu’au moment ou il fut tué.



Après la bataille, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Qui-est-ce qui va voir ce qu’on a fait à Abi Jahl ? » Les gens, alors, se dispersèrent pour aller à sa recherche. Lorsque Abdoullah ibn Masoud Qu’Allah soit satisfait de lui) le retrouvait, l’associateur était à l’agonie. Alors il lui posa le pied au cou et se saisit de sa barbe pour lui trancher la tête en l’interrogeant en ces termes : « Alors Allah t’a humilié, n’est-ce pas ennemi d’Allah ? » L’associateur répondit : « En quoi m’a t-Il humilié ? S’agit-il d’autre chose que de me tuer en martyre ? De me faire tuer par un laboureur ? » Sur ces mots il dit : « Informe-moi! A qui revient le pouvoir aujourd’hui ? » Ibn Masoud lui répondit à Allah et à son Messager ». L’associateur dit ensuite à son bourreau qui déjà lui posait le pied au cou : « Tu as fais une association bien difficile, petit gardien de moutons! » En fait, Ibn Masoud faisait partie des gardiens de la Mecque. Après cette conversation, Ibn Masoud lui trancha la tête qu’il apporta au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) en lui disant : « Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ! Voici la tête de l’ennemi d’Allah, Abou Jahl! ».



Celui-ci dit :Allah est Celui en dehors de qui il n’y a nulle divinité (répétant cela trois fois) Allah est très grand! Louange à Allah qui a accompli Sa promesse, secouru Son serviteur, vaincu seul les factions qui ont détalent sous nos yeux ». Lorsque nous lui eûmes montré la tête il dit : « Voici le Pharaon de cette Oumma! »
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:34

Quelques manifestations de beautés de la foi au cours de cette bataille



Nous en avons déjà vu deux exemples avec Omair ibn Al-Hamam et Awf ibn Hârith ibn Afrâ. En fait, la bataille a conduit à de très beaux spectacles attestant d’une force de conviction et de détermination. Au cours de cette bataille, des pères et des fils aux principes opposés se sont expliqués par l’épée. De même des dominés ont eu à affronter leurs dominateurs et de manière à apaiser leur colère.



1. Selon ibn Ihsâk, rapportant les propos d’Ibn Abbâs, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à ses compagnons : « Je sais que certains hommes appartenant à Banî Hâchim ou d’autres, sont venus à Badr malgré eux. Ceux-là n’ont pas besoin d’être combattus. Ainsi, si vous rencontrez quelqu’un de Banî Hâchim, ne le tuez pas. Si vous rencontrez Aboul-Boukhtouri ibn Ichâm, ne le tuez pas. Si vous rencontrez Al-Abbâs ibn Abdil-Mouttalib, ne le tuez pas car il est venu contre son gré ». Alors, Abou-Houthayfa ibn Otba dit : « Allons-nous tuer nos pères, nos fils, nos frères et les membres de notre clan sans tuer Abbâs ? Par Allah ! Je le réduirai au silence avec cette épée ». Lorsqu’il eut entendu cela, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit à Omar ibn Al-Khattab : « Aba Hafs ! Doit-on donner un coup d’épée au visage de l’oncle paternel du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ? » Celui-ci répondit : «Ô Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ! Laisse-moi ! Je lui trancherai le cou à l’épée si je le rencontre par Allah, c’est un hypocrite. Abou-Houthayfa disait : « La parole que j’ai prononcé ce jour-là me travaille et mon péché à cet égard ne saurait être expié que par le martyre lors de la bataille de Yamâma. »



2. Le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) interdisait de tuer Aboul-Boukhtouri car celui-ci était le moins hostile envers lui, au temps où il était à la Mecque. Il ne lui faisait aucun mal et non plus ne le soumettait à aucune chose répréhensible. D’ailleurs, il était de ceux qui avaient contribué à la rupture du boycott de Banî Hâchim et des Banil-Mouttalib. En dépit de tout cela, Aboul-Boukhtouri fut tué. En effet, à un moment, Al-Moujathir ibn Ziyad Al-Balawi l’ayant rencontré au cours de la bataille en compagnie d’un de ses camardes aux cotés duquel il combattait, lui dit : « Abu-Boukhtouri, toi le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) nous a défendus de te tuer! » Il demanda : « Avec mon camarade ? » Al-Moujathir reprit : « Non par Allah! Ton camarde doit mourir! » Il dit : « Donc par Allah ! Nous mourrons tous les deux ». Un combat s’engagea et Al-Moujathir fut oblige de le tuer.



3. Abdour-Rhamân ibn Awf et Omayya ibn Khalaf avaient été des amis à la Mecque, à l’époque antéislamique. Le jour de Badr, Abdour-Rhamân, en compagnie de son fils, rencontra celui de Omayya. Alors, ils lui tinrent la main. Abdour-Rhamân portait des armures qu’il avait usurpées. Lorsque Omayya le vit il lui dit : « Veux-tu me capturer ? Je suis meilleur que ces armures que tu portes. Je n’ai jamais vu un tel jour. N’avez-vous pas besoin de lait ? (entendre par là : Au cas où l’on me capture je donnerai comme rançon une chamelle capable de produire beaucoup de lait). Alors Abdour-Rhamân rejeta les armures prit le père et le fils par la main pour les emmener. A ce sujet, il raconte : « Alors que j’étais entre lui et son fils, Omayya me dit : « Quel est cet homme parmi vous ayant la plume d’autruche à la poitrine? Je lui répondis: « Celui-ci c’est Hamza ibn Abdil-Mouttalib ». Il reprit : « C’est celui-là qui nous a ruinés! » Je me mettais ensuite à les conduire lorsque Bilal apercevant Omayya, celui qui les torturait, dit : « Voici le chef des mécréants, Omayya ibn Khalaf! Ou il me tue ou je le tue ». Je dis : « Bilâl, celui-ci est mon prisonnier ». Il répéta : «Ou il me tue ou je le tue ». Sur ces mots, il cria du plus fort de sa voix, disant : « Ô partisans d’Allah! Voici le chef des mécréants, Omayya ibn Khalaf! Ou il me tue ou je le tue ». Les gens alors nous cernèrent de manière à nous donner l’impression d’être dans une sorte de carcan. Aussi le repoussai-je. Un homme, sans crier gare, trancha d’un coup d’épée la jambe du fils d’Omayya ? Celui-ci, alors poussa un cri tel que je n’en avais encore jamais entendu. Je lui dis : « Sauve-toi. Je ne peux te protéger par Allah, je ne te suis d’aucune utilité ». Les gens se jetèrent sur lui et le déchiquetèrent avec leurs épées ».

De son vivant Abdour-Rhamân disait : « Pauvre Bilâl, qu’Allah l’agrée dans sa clémence : il m’a fait perdre mes armatures et mon prisonnier ».



Al-Boukhari rapporte dans son recueil de hadiths authentiques, que Adour-Rhamân ibn Awf dit à Omayya : « Couche-toi » et lorsque celui-ci fut couche, plongea sur lui pour le couvrir. Les gens néanmoins, le transpercèrent par leurs épées qu’il lui enfoncèrent par le bas et de la sorte le tuèrent. Une des épées blessa au pied bdour-Rhamân ibn Awf.



4. Omar ibn Al-Khattâb (qu’Allah soit satisfait de lui) tua ce jour-là, son propre oncle maternel : Al-As ibn Hichâm ibn Al-Moughira.



5. Abou Bakr As-Siddik (qu’Allah soit satisfait de lui) appela son fils Adour-Rhamân qui était alors avec les associateurs, et lui dit : « Où sont mes biens, scélérat ? » Celui-ci répondit : « Il n’en reste qu’une arme et un pur-sang, un inflexible prêt à tuer les vieillards égarés! »



6. Alors que les gens continuaient la capture des associateurs et que Saad ibn Mouâd, l’épée en bandoulière, faisait sa faction devant la porte de l’appentis, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) constata de l’intérieur de cet appentis, que le visage de son garde du corps exprimait de la répulsion pour ce que les gens continuaient de faire. Aussi dit-il à Saad : « Par Allah! On dirait que tu détestes ce que font les gens ». Celui-ci répondit : « En effet, par Allah il s’agit de la première bataille commanditée par le très Haut à l’encontre des associateurs. A cet égard, je préfère qu’on les massacre tous au lieu de les maintenir ».



7. Ce jour-là Okâcha ibn Mouhassan Al-Asdi vit son épée se casser. Alors, il se présenta au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) qui lui donna un moignon pointu et lui dit : « Bats-toi avec ceci, Okâcha! » Il brandit le moignon dès qu’il l’eut reçu du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). L’objet devint entre ses mains, une épée en bonne et dur forme : longue, sèche et dotée d’une lame blanche. C’est avec cela qu’il combattit jusqu’à la victoire des musulmans. Une telle épée était appelée « Al-Awn » (le secours). Elle ne cessa ensuite d’être avec lui, au vu et au su de tous, jusqu’au jour où il fut tué au cours d’une guerre contre les apostats.



8. A la fin de la bataille, Mousaab ibn Omair Al-Abdari rencontra son frère Aba Aziz dit à son frère Aba Aziz ibn Omair qui avait participé à la guerre contre les musulmans. Celui-ci était accompagné d’un musulman médinois lui tenant la main. Alors Mosaab lui répondit dit au musulman médinois : « Retiens-le avec tes deux mains car sa mère est riche ; elle viendra peut-être te verser une rançon ». Abou Aziz dit à son frère : « Est-ce là l’expression de la parenté à mon égard ?» Mosaad lui répondit : « Lui (le musulman médinois) est mon frère et toi, non ».





9. Lorsque fut donné l’ordre de jeter les cadavres des associateurs dans le fossé et qu’on eut traîné celui de Otba ibn Rabîaa vers ce fossé, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), observant le visage du fils du défunt, Abou Houthayfa, y lit l’amertume et le dépit. Il dit alors à celui-ci : « Aba houthayfa ! Peut-être es-tu quelque peu affecté par le sort de ton père ? » Il répondit : « Non par Allah ! Messager d’Allah ! Le sort de mon père ne me dit rien, mais je créditais mon père d’intelligence, perspicacité et de mérites, pensant que cela le conduirait à l’Islam. Aussi, face au spectacle de sa mort, me suis-je vite rendu compte qu’il est mort dans l’impiété, n’obtenant ce que j’attendais de lui. Voilà ce qui m’attriste ». Le Messager d’Allah fit des invocations en sa faveur et ensuite le consola.





Les tués de part et autre



La bataille aboutit à une défaite écrasante infligée aux associateurs et a une victoire sans conteste au projet des musulmans. Cette bataille fit 14 martyrs du côté des musulmans : Six mecquois et huit médinois. Quant aux associateurs, ils avaient subi de grosses pertes. Les musulmans tu tuèrent 70 et capturèrent 70 parmi leurs dirigeants, leurs généraux et leurs héros. A la fin de la guerre le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) s’approcha des tués et dit : « Piètre clan que le vôtre à l’égard de votre prophète! Vous m’avez traité de menteur et les gens m’ont cru ; vous m’avez abandonné et les gens m’ont secouru ; vous m’avez fait sortir et les gens m’ont donne asile ». Ensuite il donna l’ordre de les jeter dans l’un des précipices de Badr. Selon Abou Talha, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) l’ordre de jeter 24 héros du côté des kouraichites dans les creux de Badr.



De surcroît, il passait trois nuits sur le champ de bataille après avoir triomphé d’un peuple. A sa troisième nuit, à Badr, il ordonna qu’on lui préparât sa monture et après quoi, s’en alla, suivi de ces compagnons, au point de se trouver à Saffat-ar-Rikâ où il se mit à appeler les morts par leurs noms et par ceux de leurs pères : « Ô tel fils de tel ! Ô tel fils de tel ! Réjouissez-vous d’avoir obéi à Allah et à son Messager ? Nous avons vu se réaliser ce que, notre Seigneur vous a avait promis ! Avez-vous vu ce que notre Seigneur vous a avait promis ? » Omar lui dit : «Ô Messager d’Allah! Comment peux-tu parler avec des corps sans âme ? » Il répondit : « Je jure sur celui qui détient mon âme de Mohammad que vous n’êtes pas plus en mesure d’entendre ce que je dis ». Dans un autre rapport la réponse est : « Vous n’entendez pas mieux qu’ils le font, seulement ils ne répondent pas » [….]
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:34

Le décès du Prophète
Écrit par le savant Moubarakfouri






Signes d’adieu


Après le parachèvement de la religion et le contrôle par l’Islam de toute la situation, des signes d’adieu à la vie et aux vivants commencèrent à apparaître chez le Messager d’Allah, des signes que l’on pouvait lire dans ses paroles et dans ses actes. Au mois du Ramadan de l’an 10 de l’Hégire, il fit retraite pendant 20 jours, alors que d’habitude, il ne se retirait que pendant 10 jour, Jibril, par deux fois étudia avec lui le coran. Il dit lors de son pèlerinage d’adieu : « Je ne sais pas si je vous reverrai l’année prochaine en ce même lieu ». Il dit aussi alors qu’il était à Jamratil-Akba : « apprenez de moi vos rites. Ceci est mon dernier pèlerinage ». La sourate « An-Nasr » (la victoire) lui fut révélée au milieu de la période du Tachrik. Alors, il sut qu’il s’agissait là d’un signe d’adieu et que son âme allez le quitter.



Au début du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, le Prophète se rendit à Ohod et fit une prière de recueillement pour le repos de l’âme des martyres, en signe d’adieu. Par la suite il s’en alla au Mimbar et dit : « Je vais vous devancez. Je vous sers de témoin. Par Allah j’observe à présent ma destination. On m’a donné les clés donnant accès aux trésors de la terre (ou les clés de la terre). Par Allah ! Ce que je crains, ce n’est pas que vous retourniez à l’associationnisme après moi, toutefois je crains que vous ne vous mettiez à rivaliser.



Un jour, il sortit, vers minuit et se rendit à Al-Bakia ou il demanda pardon pour les morts, disant : « Que la paix soit sur vous, occupants des tombes, Les vivants vous plaignent pour votre sort, mais les tentations de la vie arrivent comme les moments d’une nuit de ténèbres. Elles se succèdent et les dernières sont pires que les premières ». Il leur fit une annonce en ces termes : » Nous allons bientôt vous rejoindre ».



Début de la maladie


Au huitième ou au vingt et neuvième jour du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, un lundi, le Messager d’Allah assista à un enterrement à Al-Bakia. Alors qu’il s’en revenait, il eut des maux de tête accompagnés d’une forte chaleur dont on voyait les effets au-dessus du bandeau qu’il portait à la tête. Malade depuis onze jours, il ne cessait pourtant de diriger les prières, Au total la maladie aura duré 13 ou 14 jours.



La dernière semaine




La maladie devint plus intense. Le Prophète se mit à interroger au sujet de ses femmes. A ce regard il disait : « Où dois-je aller demain ? Où dois-je aller demain ? ». Celles-ci comprirent son propos et l’autoritaires à aller ou il voulait. Il se dirigea vers chez Aicha, marchant entre Al-Fadl ibn Abbas et Ali ibn Abdil-Mouttalib, la tête bandée, cheminant pas à pas au point d’entrer chez celle-ci et c’est la qu’il passa la dernière semaine de sa vie Aicha récitait des versets ainsi que les prières qu’elle avait pu mémorisées, grâce au Messager d’Allah. Après une telle récitation, elle lui soufflait au visage et le massait de sa main dans l’espoir que son acte comporterait de la bénédiction.



Cinq jours avant le décès


Un mercredi, cinq jours avant le décès, le Prophète eut de la fièvre dans tout le corps. Les maux de tête s’accentuèrent et alors, évanoui, il dit : « Versez sur moi sept récipients d’eau puisée dans différents puits, avant que je n’aille vers les gens leur faire des recommandations. On le fit s’asseoir dans un récipient et ensuite lui versa l’eau au point qu’il se mit à dire : « Ça suffit, a suffit ». Apres cela, il se sentit soulagé et alors, entra dans la mosquée la tête entourée d’un bandeau enduit de graisse. Il s’assit sur le Mimbar et, entouré d’une foule, prononça un discours qu’il exprima en ces termes : « Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens ! Ils ont adopté comme tombe les mosquées de leurs Prophètes ».



Dans certain rapport, la formulation est la suivante : « Qu’Allah combatte les juifs et les chrétiens car ceux-ci ont adopté comme mosquée les tombes de leur prophètes ». Il dit aussi : « N’adopter pas ma tombe comme une idole à adorer ». D’autre part, il s’exposa à la vengeance en disant : « Que ce dont j’avais fouetté le dos se vengent, voici mon dos. Que ce dont j’avais brisé la réputation ce vengent ». Cela dit, il descendit, accompli la prière du Dhohr puis retourna sur le minbar. Alors il reprit sont repos, les recommandations et autres. A ce niveau, quelqu’un dit : « Tu me dois trois dirhams ». A cela, il répondit : « Donne les lui toi Fadl », puis fit des recommandations au sujet des Ansar, en ces termes : « Je vous recommande les Ansar car il constitue ma chaise et ma malle. Ils ont fait leurs devoirs et à présent ils leur restent de jouir de leur droits. Accepter leurs bienfaisance et pardonner leurs mauvaises actions ». Dans un autre rapport il dit : « Les gens deviennent plus nombreux. Les Ansar, eux, deviennent moins nombreux, aux points d’être comparable à du sel dans un mets. Alors, quiconque d’entre vous détient un pouvoir par lequel il est en mesure de nuire ou de bien faire, n’a qu’à accepter leurs bienfaits et pardonner leurs mauvaises actions. » A cela il ajouta : « Allah avait choisi un serviteur entre deux choses : lui faire obtenir tout ce dont il avait besoins dans la vie et le faire profiter de ce qu’il y a auprès de lui. Le serviteur préféra la deuxième position ». Sur ces mots selon Abi sa’id Al-Khoudri, Abou Bakr pleura et dit : « Nous te rachetons en t’offrant à la fois nos pères et nos mères ». Rempli d’admiration, les gens dirent : « Regardez ce vieillard ! Le Messager d’Allah raconte qu’Allah avait fait choisir entre les délices de la vie et ce qu’il y a auprès de lui et voilà qu’il se met à dire : « Nous te rachetons en t’offrant nos pères et nos mères ». Le serviteur en question était le Messager d’Allah. Abou Bakr en sait plus que nous ». Par la suite, le Prophète dit : « L’homme le plus généreux à mon égard dans sa compagnie et dans ses biens est Abou Bakr. Si je devais choisir un ami autre que mon seigneur c’est lui que je choisirais comme ami ». Toutefois la fraternité et l’amour dans le cadre de l’islam, ne laissent, dans la mosquée, s’ouvrir aucune porte, sauf celle d’Abi Bakr.



Quatre jours avant le décès


Un jeudi, quatre jours avant le décès, le Messager d’Allah dit sous l’effet de la douleur : « Venez je vais vous rédiger un document qui permettra de ne pas vous perdre ». Il disait ceci en présence des gens dont Omar ibn Al-Khattab. Celui-ci alors, dit : « Il vous parle sous l’effet de la douleur, vous avez le coran, le livre d’Allah vous suffit ». Toutefois les gens divergèrent et ce met à discuter. Certains d’entre eux dirent : « Approcher le Messager d’Allah va vous rédiger un document ».



D’autre épousèrent le point de vue d’Omar. Lorsque les discutions eurent atteint leur paroxysme, le Messager d’Allah dit : « Allez vous en ! ».



Ce jour là, il fit trois recommandations : Expulser les juifs, les chrétiens et les polythéiste de la péninsule arabes, traiter les délégation comme a l’accoutumée. S’agissant de la troisième recommandation le rapporteur ne s’en souvient pas. Il se peut que celle-ci ce reporte de la prise en considération du livre et de Sunna, à la mise en route de l’armée d’Osama ou à la prière et à la bienfaisance. Jusqu'à ce jour, le Prophète dirigeait toutes les cinq prières, malgré sa maladie, c'est-à-dire jusqu'à jeudi situé à 4 jours de sa mort.



Ce jour là, il dirigea la prière du Maghrib ou il récita la sourate « Al-Moursalat » comme à l’accoutumée. Au Icha la maladie devint plus grave l’empêchant même de sortir de chez lui pour aller à la mosquée. A cet égard Aicha raconte : « Le Prophète dit : « les gens ont-ils prié ? » Nous répondîmes : « Non ! Messager d’Allah, il sont en train de t’attendre ». Il reprit : « Mettez moi de l’eau dans le récipient ». Nous mimes de l’eau dans celui-ci. Alors il se leva ensuite allait ce levait avant de s’évanouir. Revenu à lui il dit : « Les gens ont-ils prié ? » Sur ces mots il s’évanouit une deuxième fois, puis une troisième fois avant de s’évanouir comme la première fois, lorsqu’il essayait de se lever. Apres cela il envoya auprès d’Abi Bakr lui donnant l’ordre de diriger la prière. En ces jours celui-ci dirigea dix-sept prières, ce qu’il n’avait jamais fait du vivant du prophète : la prière du Isha du jeudi, la prière du Fajr du lundi et quinze autre prière entre les deux jours en question. Aicha consultât trois ou quatre fois le Prophète lui demandant de retirer l’imamat de Abi bakr de manière à ce que les gens ne fussent pas pessimistes à sont égard. Celui-ci, toutefois, refusa et dit : « Vous étés les compagnes de Youssouf. Allez voir Abou bakr ! Qu’il dirige les prières ».
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MessageSujet: Re: l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam)   l'histoire du prophète Mohammed ('alayhi salat wa salam) EmptyJeu 16 Juil - 14:35

Un ou deux jours avant le décès



Le samedi ou le dimanche le Prophète sentit mieux et escorté par deux hommes sortit pour effectuée la prière du Dohr. C’était Abou bakr qui dirigeait la prière



Le voyant venir, celui-ci se mit à replier mais il lui fit un signe, lui ordonnant de ne pas reculer ; après quoi il dit : « Installait moi à côté de lui ». Les deux hommes alors l’installèrent à côté, a gauche d’Abi bakr. Celui-ci imita la façon de prier du prophète et faisait écouté au gens le Takbir.



Un jour avant le décès


Le dimanche, le jour avant le décès le Messager d’Allah affranchit ses esclaves, fit une aumône de six ou sept dinars qu’il avait avec lui et donna ses armes aux musulmans. La nuit, Aicha envoya sa lampe chez une femme disant : « mets-nous de l’huile de graisse dans notre lampe ».La cuirasse du prophète était hypothéquée chez un juif pour 30 Sâ d’orge.



Le dernier jour


Selon Anas ibn Malik, les musulmans, alors qu’ils accomplissaient la prière du Fajr du lundi, prière dirigée par Abi bakr furent surpris de voir le Prophète lever le voile séparant la mosquée de la maison d’Aicha pour leur jeter un regard à un moment où ils étaient en rangs. Ce faisant, il sourit et rit. Alors Abou bakr se ravisa et voulu regagner les rangs pensant que le Messager d’Allah aller prendre par à la prière. Les musulmans, à en croire Anas, furent alors remplis de joie. Toutefois par un signe de main le Messager d’Allah leur donna l’ordre de continuer la prière et ensuite, restant dans la chambre, lâcha le voile de séparation.



Après cette prière le Prophète ne vécu pas jusqu’à une autre. Peu après le milieu de la matinée il appela sa fille Fatima et lui souffla quelque chose à l’oreille. Alors en pleurant celle-ci s’en alla. Il l’appela une deuxième fois puis lui souffla autre chose. Cette fois celle si elle éclata de rire. A ce sujet Aicha dit : « Après cela nous avons interrogé Fatima cherchant a être informer et celle-ci nous dit : « Le prophète m’a dit qu’il allait mourir et j’ai pleurer. Ensuite il m’a informé que de toute sa famille je serai la première à le rejoindre et j’ai alors éclaté de rire ». Le Prophète annonça à Fatima qu’elle était la maîtresse des femmes des mondes.



Constatant le chagrin qui envahissait le Messager d’Allah, celle-ci dit : « Je plains mon père » Toutefois le Prophète dit : « Ton père n’aura plus de chagrin à partir de ce jour » Il appela Al-Hasan et Al-Housayn leur donna un baiser et recommanda le bien à leur égard, puis fit venir ses épouses auxquelles il consacra des exhortations et des rappels. Sa douleur s’intensifiait, mêlée du poison qu’il avait consommé à Khaybar. A cet égard il disait : « Aicha je ne cesse de sentir l’effet du mets que j’avais consommé à Khaybar. Je sens à présent mon artère aorte se rompre à cause de ce poison ».



Il s’était couvert le visage avec un morceau à lui qu’il enlevait toutes les fois qu’il ce sentais gêner disant : «Il en est ainsi ». Ses dernières paroles et ses dernières recommandations au gens furent : « Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens qui ont adopté comme mosquée la tombe de leurs prophètes (avertissement contre les pratique de celle-ci) ne confinez pas ma religion en arabie. » Il fit aux gens une recommandation en disant : « La prière, la prière et la bienfaisance ». Cela, il le répéta plusieurs fois.



L’agonie


L’agonie commença. Aicha l’appuya sur elle tout en disant : « il est des faveurs q’Allah m’a accordé le fait que le Messager d’Allah meure chez moi appuyé contre ma poitrine et qu’au moment de sa mort s’unissent ma salive et la sienne ».



A ce moment précis, entra Abou-Rahman ibn Abou Bakr tenant dans sa main un cure- dents. Alors je lui dit : « Je te donne » ? Il opina la tête. Ensuite je lui donnai et il tint fortement, après, je lui dis : « Veux-tu que je te le ramollisse »? Il opina la tête. Alors je ramolli le cure dents après quoi il le réclama. Un certain rapport précise que le prophète s’est bel est bien curé les dents. Alors que devant lui se tenez une cafetière contenant de l’eau, il se mit à y introduire ses mains pour ensuite les passer sur son visage en disant : « il n’y a de divinité en vérité qu’Allah. Certes la mort comporte un état comateux ».



Dès qu’il eu fini de se curer les dents il leva sa main ou son doigt et du même coup son regard était tourné vers le plafond. Ses lèvres bougèrent. Alors Aicha lui prêta l’oreille et l’entendu dire : « Avec ceux à qui tu as accordé tes faveurs parmi les Prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. Seigneur ! Pardonne-moi ! Sois clément avec moi ! Fais-moi rejoindre l’éternel ! Seigneur ! L’éternel ». Il répéta trois fois les dernières paroles puis sa main s’inclina et il rejoignit l’éternel. Certes nous appartenons à Allah et c’est à lui que nous retournerons.



Cet évènement eu lieu un peu après le milieu de la matinée du lundi 12 du mois de Rajab Al-Awwal de l’an 11 de l’hégire, alors que le Messager d’Allah avait 63 ans et 4 mois.



La grande tristesse des compagnons


La douloureuse nouvelle se répandit. Médine s’obscurcit dans ses compartiments et ses horizons. A cet égard, Anas dit : « Je n’ai jamais vu un jour aussi beau et lumineux que celui ou nous avons rencontrer le Messager d’Allah. Je n’ai jamais vu un jours aussi obscure et aussi laid où celui-ci nous a quittés ».



Après la mort du Prophète, Fatima dit : « Mon père a été rappeler à Allah. Son abri sera le paradis firdaws. Nous en annonçons la mort à Jibril ».



La position de Omar


Omar ibn el Khattab, debout se mit à dire : « Certains des hypocrites prétendent que le Messager d’Allah est mort, Non ! Le Messager d’Allah n’est pas mort il est allé auprès de son seigneur de la même manière que l’avait fait Moussa ibn Imran qui, pendant 40 nuits avait quitté son peuple pour en suite rejoindre celui-ci, après qu’on eût. dit qu’il été mort. Par Allah ! Le Messager d’Allah reviendra à coup sûr et coupera les mains et les pieds de ceux qui prétendent qu’il est mort. »



La position d’Abi Bakr


Abû Bakr arriva en provenance de sa maison située à As-Sanh monté sur un cheval. Il descendit et entra dans la mosquée sans rien dire à personne. Aussitôt les gens vinrent à lui, laissant Omar là où il était. Alors, Abû Bakr dit : « A Présent, ceux d’entre vous qui adoraient Mohamed, qu’ils sachent que Mohamed est mort. Ceux d’entre vous qui adoraient Allah, qu’ils sachent qu’Allah est vivant et ne saurait mourir. En effet Allah dit :





« Mouhammad n' est qu' un messager - des messagers avant lui sont passés. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. » Sourate 'La famille d'Imran verset 144.

A ce propos Ibn Abbas dit : « Par Allah ! On eu dit que les gens ne savaient par qu’Allah avait révélé un tel verset avant sa récitation par Abi Bakr. Tous saisirent le verset qu’ils se mirent à répéter sans exception ».



Selon Ibn Al-Moussayyib, Omar dit : « Par Allah ! Dès que j’entendis Abi Bakr récité le verset, je me sentis vide au point de basculer et de m’affaisser à terre. C’est alors que je compris que le Messager d’Allah n’était plus ».



Préparatifs et modalités de l’enterrement


La divergence au sujet de la succession alla à bon train avant les préparatifs. Il eut des discussions des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirins et les Ansars à Saqifat Bani Saida. Finalement, ils s’entendirent sur Abi Bakr comme successeurs (calife).



Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion. Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi. C’était presque vers le matin.



Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte. Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah sans lui ôter ses vêtements. Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Alfadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah, Oussama ibn Zayd et Aws ibn khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaientt l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine. On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier). L’eau provenait d’un puit appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Kouba, puits de l’eau dans lequel il avait l’habitude de boire. Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban. La place on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence.



A cet égard, Abou Bakr dit : « Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire : « Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès ». Sur ce, Abou Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre.



Apres cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah individuellement, sans nul besoin d’un imam. D’abord, ce fut les gens de sont clan qui accomplirent leurs prières, suivis des Mouhajirines et des Ansars, les femmes aussi prières sur lui, après les hommes. Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes.



Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prièrent et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi. A propos de l’enterrement Aicha dit : « Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruits des pelles dans les profondeurs de la nuits. » Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi. »







Extrait du livre "LE NECTAR CACHETE" du professeur Safi Ar-Rahman al-Moubarakfouri, professeur de l'université salafite de l'Inde.

Edition Daroussalam (Ici, il n’y a qu’un extrait, je conseille les frères, et sœurs sincèrement de se le procurer.)


source: http://www.sourceislam.com/his/naiss.htm
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