Oum_aliyah Admin
Messages : 431 Date d'inscription : 05/07/2009
| Sujet: La mise en garde contre le Chiisme, leur dogme, leur voie et leurs exagérations au sujet de ’Alî et autres Mer 14 Juil - 12:08 | |
| La mise en garde contre le Chiisme, leur dogme, leur voie et leurs exagérations au sujet de ’Alî et autres
SHeikh Ibn BâZ & al-Lajnah ad-Dâ-ima Question :
Certes quelques personnes voient qu’il est obligatoire pour les musulmans, afin que leurs actes d’adoration et leurs actions soit authentiques, d’adopter le suivi [aveugle] d’un des quatre dogmes de pensées bien connus. Mais il n’est pas inclu parmi eux le madhhab [dogme de penser] des Chiites al-Imâmiyyah » [Râfidhah], pas même le madhhab des « Zaydîyyah ». Etes-vous en total accord votre éminence avec ce point de vue sur l’interdiction du suivi aveugle du « madhhab » des Chiites [Râfidhah], tel que « al-Imâmiyyah al-Ithnâ ’Ashariyyah » par exemple ?
Réponse :
[L’obligation] pour le Musulman est qu’il suive ce qui est venu d’Allâh et Son Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam), quand il est en mesure de prendre les décisions légales pour lui-même ; et lorsqu’il en est incapable, alors il doit demander aux gens de science afin de voir les difficultés qui le concernent au sujet de sa religion. Il doit s’informer du plus compétant parmi les gens de science afin qu’il puisse l’interroger, soit en personne ou par écrit.
Il n’est pas permis pour le Musulman de suivre aveuglément le madhhab des « Chî’ah al-Imâmiyyah » [Chiites Râfidhah], ni le madhhab des « az-Zaydîyyah », ni même encore ceux qui leurs ressemblent parmi les gens de l’innovation, tels que les « Khawâridj », les « Mu’tazilah », les « Djahmiyyah » et autres qu’eux. Quant à s’attacher à un des quatre écoles bien connus, il n’y a aucune objection à cela, tant [que le musulman] n’est pas un adepte aveugle du Dogme auquel il appartient, et ne contredît pas les preuves évidentes quant à cela [à cet attachement à un madhhab particulier]. [1]
Question :
Quelle est la décision pour ceux qui prétendent que le Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam) a attitré ’Ali (radhiallâhu ’anhu) comme Calife, et disent que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) ont comploté contre lui ?
Réponse :
Ce dire n’est pas connu des groupes musulmans si ce n’est du groupe des Chiites, et ceci est un dire nul qui n’a aucun fondement dans les récits du Prophète qui ont été authentiquement reconnus comme provenant du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam). Bien au contraire, de nombreuses preuves indiquent l’évidence du Califa après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) de Abû Bakr as-Siddîq (radhiallâhu ’anhu), ainsi que [les preuves] des compagnons du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). Ceci dit, le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) ne l’a pas affirmé clairement, et il ne l’a pas nommé dans son sens le plus clair ; il a plutôt donné des ordres qui ont indiqué cela : quand il lui a demandé de guider les gens dans la prière lorsqu’il [le Prophète] (sallallahu ’alayhi wa sallam) était malade, et quand il lui a rappelé au sujet du Califa après lui, il (sallallahu ’alayhi wa sallam) dit : « Allâh et les croyants refuseront quiconque si ce n’est Abû Bakr. » Et c’est pour cela que les Compagnons (radhiallahu ’anhum) lui ont prêté allégeance (radhiallahu ’anhu), et ils ont consenti à l’unanimité que Abû Bakr était le meilleur parmi eux. Il a été rapporté dans le hadîth de Ibn ’Oumar (radhiallahu ’anhu) que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) avaient l’habitude de dire du vivant du Prophète : « Le meilleur de cette Communauté après son Prophète est : Abû Bakr, ensuite ’Oumar, ensuite ’Outhmân. » Et le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a approuvé leur dire sur cela. Selon un récit continu provenant de ’Alî (radhiallâhu ’anhu), il [’Ali] était de ceux qui disaient : « Le meilleur de cette Communauté après son Prophète est : Abû Bakr, ensuite ’Oumar. » Et il (radhiallâhu ’anhu) avait l’habitude de dire : « Il n’y en a pas un qui me favorise à eux, sans que [pour cela] je le fouette avec la punition de « hadda » pour avoir mentit. » Il n’a jamais dit de lui-même qu’il était le meilleur de cette Communauté ou que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) l’avait nommé comme Calife. Il n’a jamais dit que les Compagnons (radhiallâhu ’anhum) avaient été injustes [à son égard] et qu’ils lui ont pris ses droits. Quand Fâtimah (radhiallâhu ’anha) mourut, il donna une deuxième promesse de fidélité à Abû Bakr comme confirmation de sa première promesse, et il a démontré aux gens qu’il était avec le groupe unique des musulmans ; il n’avait aucunement en lui de réserve quant au fait de prêter allégeance à Abû Bakr (radhiallâhu ’anhu). Quand ’Oumar a été poignardé, il cita six des dix de ceux à qui le Paradis a été promis, et parmi ces nommés, il y avait ’Alî (radhiallâhu ’anhu), et il [’Alî] n’a jamais désapprouvé ’Umar sur cela, ni de son vivant, ni même après sa mort. Et il [’Alî] n’a pas dit qu’il était le premier d’entre eux, comment alors une personne parmi les gens peut se permettre de mentir au sujet du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam), et dire ainsi qu’il a nommé ’Alî comme Calife. ’Alî lui-même n’a jamais demandé cela pour lui, et aucun des Compagnons n’a réclamé cela pour lui. Ils ont plutôt consenti à l’unanimité sur l’authenticité du Califa de Abû Bakr, ’Oumar et ’Outhmân ; et ’Alî (radhiallâhu ’anhu) a reconnu cela, et il leur a apporté son aide dans le Djihâd, la consultation, et autre que cela. Ensuite, les Musulmans ont formé un consensus après les Compagnons sur la base du consensus des Compagnons. De là, il n’est aucunement permis après cela à quiconque ou tout groupe, Chiites ou autres, d’affirmer que ’Alî était le successeur attitré, ou que les Califats avant lui sont caduques. De la même façon, personne n’a le droit de dire que les Compagnons ont été injustes [à son égard] et qu’ils lui ont pris ses droits. Mais c’est plutôt le plus caduque des mensonges, et des mauvaises pensées sur les Compagnons du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam), y compris ’Alî (radhiallâhu ’anhum adjma’în).
Et certes Allâh a empêché et protégé cette Ummah Muhammadiyyah (sallallahu ’alayhi wa sallam) de former un consensus sur l’égarement. Il a été rapporté de façon sûre dans beaucoup de récits Prophétiques que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Un groupe de ma Communauté adhèrera toujours à la vérité en ayant le dessus. » Il est impossible que cette Communauté des générations les plus nobles puisse consentir sur ce qui est faux [caduque], et ce sont les Califats de Abû Bakr, ’Oumar et ’Outhmân. Et nul ne peut dire [ce mensonge], pour qui croit en Allâh et le Jour Dernier, et nul ne peut dire cela, pour qui a la perspicacité la plus légère dans les décisions Islamiques. [2]
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