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 Sa naissance

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MessageSujet: Sa naissance   Sa naissance EmptyJeu 16 Juil - 14:39



Sa Naissance



Écrit par le savant Moubarakfouri


Sa naissance Barre-10








Le guide des messagers (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) naquit dans le carré de Banî Hachim à la Mecque au matin du lundi 9 Rabîa Al-Awwal, au début de l’année de l’épisode de l’éléphant, à la 40ème année du règne de Kisra et de Anoucharwân, ce qui correspond au 20 ou 22 avril 571 G, selon les estimations du grand expert Muhammad Soulayman Al-Mansourfouri et de l’astronome Mahmoud Bacha.

Selon ibn Saad, la mère du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Lorsque je l’ai mis au monde, il est sorti de mon sexe une lumière qui illumina les palais de la Syrie ». Ahmad, Ad-Dârimi et autres ont rapporté quelque chose de similaire. On a rapporté aussi qu’il y eut des signes de la mission prophétique à la naissance (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) . En effet, 14 balcons s’écroulèrent au palais de Kisra.

Le feu qu’adoraient les Rois Mages s’éteignit. Des églises s’écroulèrent autour du lac Sawa où elles plongèrent. Le rapport de ces signes est d’At-Tabari, d’Al-Bayhaqi et d’autres. La chaîne de transmission n’est cependant pas fixe et nette.

Après avoir accouché, Amina envoya auprès de Abdil-Mouttalib lui annoncer la naissance de son petit-fils. Réjoui par la nouvelle, il arriva prit le nouveau-né, l’amena dans la Kaaba, invoqua Allah et le remercia. Il lui choisit le nom de Muhammad, nom à l’époque inconnu des arabes.
Il le circoncit à son septième jour, comme le faisaient les Arabes.
La première femme à allaiter Muhammad après sa mère fut Thouwayba la captive affranchie d’Abi Lahab.
Elle l’allaita à un moment où elle allaitait son propre fils Masrouh.
Cette femme avait déjà allaité Hamza ibn Abdil-Mouttalib et ensuite Abou Salamah ibn Abdil-Asad Al-Makhzouni.



Muhammad chez Banî Saad


Les arabes sédentaires avaient coutume de chercher des nourrices pour les enfants pour éviter à ceux-ci les maladies de la métropole, les doter d’une forte constitution, de développer-leur muscles et leur permettre de comprendre l’arabe dès le bas âge. Ainsi, Abdil-Mouttalib chercha une nourrice pour le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et lui choisit une femme appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à savoir Halima fille d’Abi Thouwayb dont le mari était Al-Hrith ibn Abdil-Ozza connu par abou Kabcha et appartenant à la même tribu.

Les frères de lait du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) furent : Abdoullah ibn Al-Hârith, Anîsa bint Al-Hârith et Houthâfah ou Jouthâmah bint Al-Hârith plus connue sous le nom de Ach-Chayma’.

Halima fut la nourrice du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et d’Abi Soufyan ibn Al-Hârith ibn Abdil-Mouttalib cousin du Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Son oncle Hamza ibn Abdil-Mouttalib était aussi en allaitement chez Banî Saad ibn Bakr. Sa nourrice allaita le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) seul jour alors que celui-ci était chez Halima. C’est pourquoi Hamza et le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) sont aussi frères de lait dans deux sens : du côté de Thouwayba et de celui de Halima As-Saadiyya.

Cette dernière découvrit de la bénédiction du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) de quoi la mener à l’étonnement et à la stupéfaction. Elle raconta tout cela en détail :

Selon ibn Ishâq, Halima racontait qu’un jour elle sortit de sa bourgade avec son mari et un enfant en allaitement ; en compagnie aussi de femmes appartenant à Banî Saad ibn Bakr, à la recherche de nourrissons. C’était, dit-elle, une année dure. Il ne nous restait rien. Je sortis sur mon ânesse blanche. Nous avions aussi avec nous une chèvre qui, par Allah, ne donnait presque pas de lait. Nous n’avions pas dormi la veille à cause des cris de faim de l’enfant que nous avions avec nous ; ce qu’il y avait dans mes seins ne lui suffisait pas, encore moins le lait de la chèvre.

Toutefois, on espérait recevoir de la pluie et de la consolation. Je sortis donc sur mon ânesse qui était si faible et si maigre que les autres ânes la laissèrent derrière. Arrivées à la Mecque, nous nous mîmes à chercher des nourrissons, mais aucune de nous n’accepta de prendre le Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans la mesure où il était orphelin.

En effet, nous nous attendions à des actes de bienfaisance de la part des pères. Un orphelin ? Nous disions-nous. Que peuvent bien faire sa mère et son grand-père ? Voilà sur quelle base nous le détestions. Chacune des femmes qui m’accompagnaient avait trouvé un nourrisson sauf moi. Au moment de repartir, je dis à mon maris : « Par Allah je déteste renter avec mes compagnes les mains vides. Par Allah il me faut retourner prendre cet orphelin ».

Il répondit : « Comme tu veux. Il se peut qu’Allah nous le bénisse ». Ainsi, je partis prendre l’orphelin, faute de mieux et retournai à mes bagages. Je ne l’eus pas plutôt mis dans ma chambre que mes deux seins se gonflèrent de lait. Alors il assouvit sa soif et se mit à dormir, ce que son frère fit aussi après s’être rassasié, lui qui, auparavant, nous empêchait de dormir.

Mon mari de leva et se rendit auprès de la chèvre qu’il trouva avec beaucoup de lait dont il saisit pour traire de quoi nous permettre de boire à notre aise. Cette nuit-là, nous dormîmes bien. Au matin mon mari dit : « Tu sais, Halima, par Allah tu as pris quelqu’un de béni ». « Je l’espère », répondis-je. Ensuite nous sortîmes. Je montai alors sur mon ânesse, l’orphelin avec moi. Cette-ci était si active qu’elle dépassait tous les autres ânes.

Etonnées mes compagnes dirent : « Fille d’Abi Thouwayb, malheur à toi, doucement ! N’est-ce pas l’ânesse que tu avais en venant ? » Je leur répondis : « Si c’est la même ». Alors elles reprirent. Par Allah, il y a donc quelque chose en elle. Nous arrivâmes chez nous, chez Banî Saad la plus infertile des terres que j’eusse jamais connues. Nous constatâmes cependant que nos brebis avaient beaucoup de lait alors qu’auparavant elles ne donnaient aucune goutte de lait. Aussi les sédentaires de notre peuple disaient-ils à leurs berges : « Allez faire paître les moutons là où fait paître le berger de la fille d’Abi Thouwayb ».

Leurs moutons étaient affamés et ne donnaient aucune goutte de lait alors que les miens étaient gras, producteurs de lait. Ainsi, Allah continua d’accroître nos faveurs et nos biens jusqu’au moment où Muhammad fut sevré à deux ans. L’enfant ne grandit pas de la même manière que les autres garçons, car, lorsqu’il atteignit ses deux ans, il était déjà assez solide.

Alors, je le rendis à sa mère, bien disposée à le garder, du fait de la baraka qu’il nous apportait. Je dis à sa mère : « Si tu laissais mon fils avec moi jusqu’à ce qu’il devienne plus solide, cela le préserverait des épidémies de la Mecque ». Celle-ci, aussitôt, nous autorisa à le ramener. Ainsi le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) resta chez Banî Saad jusqu’à l’age de 4 ou 5 ans, âge auquel eut lieu la fente de sa poitrine.

A cet égard, Mouslim rapporte de Anas, que Jibril s’était présenté au Messager d’Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) alors que celui-ci jouait avec les garçons. Il le saisit, le terrassa et fendit son cœur duquel il sortit une sangsue et dit : « Voici la part que Satan a de toi ». Il lava ensuite la sangsue dans une cuvette en or avec de l’eau de Zam-Zam, la banda et la remit à sa place. Les garçons se précipitèrent vers sa mère ( sa nourrice ) et dirent : « On a tué Muhammad ». Les gens accoururent vers lui et le trouvèrent pâle. Anas dit avoir vu l’effet de l’opération sur sa poitrine.

Retour de Muhammad chez sa mère

Après l’événement de la fente, Halima eut tellement peur pour la vie de Muhammad qu’elle rendit celui-ci à sa mère. Alors, l’enfant resta chez sa mère jusqu’à l’âge de six ans.

Commémorant le décès de son mari, Amina se proposa d’aller en visiter la tombe à Yathrib. Elle sortit de la Mecque pour un voyage long de 500 km, en compagnie de son enfant orphelin, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), de sa servante Oum Ayman et de Abdil-Mouttalib. Elle resta pendant un mois à Yathrib avant de prendre le chemin du retour. A mi-chemin elle fut frappée d’une maladie qui s’aggrava tellement qu’elle en mourut, à Abwâ, entre la Mecque et Médine.

Muhammad à la charge de son grand-père

Aboul-Mouttalib ramena Muhammad à la Mecque le cœur rempli d’affection et de sympathie pour son petit-fils orphelin que venait d’atteindre un autre malheur, en plus du premier. Il ne le laissait jamais seul et le préférait à ceux-ci. Selon ibn Hicham, on avait l’habitude de placer un matelas autour duquel s’installaient les fils de celui-ci jusqu’à l’arrivée de leur père. Aucun de tels fils n’osait s’asseoir. Ses oncles voyant cela, avaient l’habitude de l’en écarter. S’apercevant qu’on l’écartait Abdil-Mouttalib disait : « Laisser mon fils ! Par Allah il est important ». Sur ces mots, il s’asseyait avec lui sur le matelas, lui massant le dos de sa main. Tout ce qu’il faisait le réjouissait.

A 8 ans, 2 mois et dix jours, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) perdit son grand-père Abdoul-Mouttalib à la Mecque. Toutefois, avant sa mort celui-ci l’avait confié à son oncle Abou Tâlib, frère germain de son père.

Muhammad chez son oncle Abou Tâlib

Abou Tâlib se chargea de la défense de son neveu de la manière la plus complète, le comptant parmi ses fils, le préférant même à ceux-ci, lui réservant un traitement de respect et de considération. Pendant plus de quarante ans, il l’affectionna et le soutint, assura sa protection, eut pour la défense de sa cause des amis et des ennemis.


Extrait du livre "LE NECTAR CACHETE" du professeur Safi Ar-Rahman al-Moubarakfouri, professeur de l'université salafite de l'Inde.
Edition Daroussalam
(Ici, il n’y a qu’un extrait, je conseille les frères, et sœurs sincèrement de se le procurer.)
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