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 Celui qui croit que le Prophète n’est pas un être humain

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MessageSujet: Celui qui croit que le Prophète n’est pas un être humain   Celui qui croit que le Prophète n’est pas un être humain EmptyJeu 16 Juil - 14:38


Celui qui croit que le Prophète n’est pas un être humain




Celui qui croit que le Prophète n’est pas un être humain Divide11




Question :
Si une personne vient à mourir et qu’elle croit que le Messager, prière et salut d’Allah sur lui, n’est pas un être humain et qu’il connaît l’Inconnaissable. D’autre part, il croit que prendre les personnes vertueuses et les morts comme intermédiaire pour exaucer ses invocations est un acte qui rapproche d’Allah, gloire et pureté à Lui. Est-ce que cette personne ira en Enfer et est-elle considérée comme associateur, en sachant que cet homme ne connaît de l’islam que cela, et qu’il a vécu dans une région où les savants et tout le monde admettent ce genre de croyance ? Quelle est donc la position de l’islam concernant cette personne ? Est-il permis de faire l’aumône et de lui réserver la récompense et de faire des bonnes actions pour lui après sa mort ?



Réponse :

Celui qui meurt en croyant que Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui, n’est pas un être humain et qu’il ne fait pas partie des fils d’Adam, ou bien croit qu’il connaît l’Inconnaissable (al-Ghayb), a adopté une croyance qui est une apostasie (Kufr) et cette personne est considérée apostat d’une apostasie majeure (Kufr Akbar)1. De même, s’il venait à invoquer le Prophète, lui demander assistance ou lui formuler des vœux ou aux autres prophètes et aux gens pieux, aux Jinns, aux anges ou aux idoles (statues), car cette pratique est exactement la pratique des associateurs de la période pré-islamique comme Abû Jahl et les siens.


Tout ceci représente une association majeure. Certaines personnes appellent ce type d’associationnisme un moyen d’exaucer les invocations (Tawassul) qui n’est pas une association majeure (Shirk Akbar).

Il existe aussi un deuxième type de moyen d’exaucer les invocations (Tawassul) qui n’est pas considéré comme du Shirk, mais comme une innovation et un moyen qui mène vers le Shirk. C’est de chercher à obtenir l’exaucement d’invocations auprès d’Allah par l’intermédiaire de la haute position des prophètes et des vertueux, du droit des prophètes et des vertueux, ou encore par leurs personnes.

Il est donc un devoir d’éviter ces deux types de pratiques. Toute personne qui meurt en ayant pratiqué le premier type de (Tawassul), n’a pas le droit d’être purifié, ni que l’on prie sur lui, ni d’être enterré dans les cimetières des musulmans, ni de formuler des invocations pour lui, ni encore de faire l’aumône en sa faveur, selon la parole d’Allah, gloire et pureté à Lui :






« Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. »2

Pour ce qui est de chercher à obtenir l’exaucement des invocations (Tawassul) en citant les Noms d’Allah, Ses Attributs, Son Unicité et la croyance en Lui, ceci est un moyen autorisé et une des causes qui fait qu’Allah accepte ces invocations. Allah, gloire et pureté à Lui, a dit :





« C’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms. »3


On rapporte dans le hadith que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a entendu un homme qui invoquait dire :

« O Seigneur ! Je Te demande, ô Allah parce que Tu es certes l’Unique, le Seul, le Recours Suprême, Celui qui n’a jamais enfanté et n’a pas été enfanté et nul ne Lui est semblable. » Il dit alors :



« Il vient d’invoquer Allah par le Nom avec lequel Il accorde si on Lui demande, et avec lequel, Il répond si on L’invoque. »4


De même, évoquer ses bonnes œuvres pour obtenir l’exaucement des invocations est autorisé, comme par exemple, la bienfaisance envers les parents, restituer le dépôt aux ayants-droits, la chasteté et d’autres choses encore, comme c’est rapporté dans l’histoire des gens qui étaient prisonniers de la grotte, citée dans les deux recueils de hadiths authentiques d’Al-Bukhârî et Muslim :


«
Trois hommes étaient en voyage. A la tombée de la nuit, et comme il pleuvait, et ils se réfugièrent dans une grotte pour y passer la nuit. Un rocher tomba du haut de la montagne, obstrua l’entrée de la grotte et les empêcha de sortir. Alors, il se dirent : « Seul invoquer Allah et citer nos bonnes œuvres peut nous sortir d’ici. » Il se tournèrent donc vers Allah et se mirent à L’invoquer en citant leurs bonnes actions. L’un d’eux dit : « J’avais deux vieux parents. Je leur donnais la priorité en toutes choses et je les favorisais même sur mes propres enfants. Je ne faisais rien, ni ne dépensais rien avant de satisfaire leurs besoins. Un jour, j’ai tardé et lorsque je suis rentré, ils dormaient déjà. J’ai trait pour eux les brebis. Comme ils dormaient encore, je ne voulais pas les réveiller. Je ne voulais pas non plus boire avant eux. J’ai attendu le gobelet à la main, jusqu’au lever du jour. Alors, mes parents se réveillèrent et burent. Ô Allah, si Tu sais que j’ai fait cela pour obtenir Ta satisfaction, libère-nous de ce rocher. » Alors, le rocher se déplaça quelque peu, mais pas suffisamment pour leur permettre de sortir.
Quant au deuxième, il invoqua sa chasteté qui l’avait empêché de commettre l’adultère avec sa cousine qu’il aimait beaucoup. Il la désira et elle se refusa à lui. Puis, un jour qu’elle était dans le besoin, elle vint lui demander de l’aide. Il refusa sauf si elle s’offrait à lui, et elle accepta du fait de la situation dans laquelle elle se trouvait. Il lui donna cent-vingt dinars, et alors qu’il s’apprêtait à commettre l’acte, elle lui dit : « Ô Serviteur d’Allah, crains Allah, et ne me prends que de droit (par le mariage). » Il éprouva alors de la crainte pour Allah, se leva et lui laissa l’or par crainte d’Allah, gloire et pureté à Lui. Il dit alors : « Ô Allah ! Si Tu sais que j’ai fait cela pour obtenir Ta satisfaction, libère-nous de ce rocher. » Alors, le rocher se déplaça quelque peu, mais pas suffisamment pour leur permettre de sortir.
Puis le troisième dit : « Ô Seigneur, j’ai loué les services de quelques ouvriers et leur ai tous donné leur dû à l’exception d’un seul qui était parti avant d’être payé. J’ai investi son salaire et cet investissement devînt [un nombre important de] moutons, chameaux, vaches et esclaves. Puis, l’ouvrier vint réclamer son salaire. Je lui dit que tous ces moutons, chameaux, vaches et esclaves qu’il voyait provenaient de ce que je lui devais. L’homme dit alors : « Ô serviteur d’Allah, crains Allah et ne te moque pas de moi. » Je lui répondis : « Je ne me moque pas de toi, tout cela est ton bien. » Alors, il emmena tout sans rien laisser derrière lui. Il dit alors : « Ô Allah ! Si Tu sais que j’ai fait cela pour obtenir Ta satisfaction, libère-nous de ce rocher. » A ce moment-là, le rocher se déplaça et les trois hommes purent quitter la grotte.
»5


Cette histoire montre clairement qu’évoquer ses bonnes actions comme moyen d’exaucement d’invocations (Tawwasul) est un acte autorisé et qu’Allah, gloire et pureté à Lui, dissipe les afflictions comme c’est arrivé à ces trois hommes.


Pour ce qui est de rechercher l’exaucement d’invocations auprès d’Allah (Tawassul) à l’aide de la haute position de quelqu’un, de son droit ou encore de sa propre personne, tout ceci est illicite plus encore cela fait partie des innovations comme nous l’avons détaillé dans cet exposé. Et Allah est le Détenteur du succès.






Fatwa du cheikh Ben Baz tirée dans « Revue des Recherches Islamiques »
no. 40 p. 155-158

____________________________________________________________

1. Après qu’un savant ou un juge lui ait démontré la preuve de son erreur par les textes du Coran et de la Sunna (Qiyâm ul-Hujja). [N. du T.]
2. Le Repentir, v. 113.
3. Al-A’râf, v. 180.
4. Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de la prière (1495), An-Nassâ’î, chapitre de l’erreur dans la prière (As-Sahw) (2/53) et Ibn Mâjah, chapitre de l’invocation (3858) d’après le hadith d’Anas, qu’Allah soit satisfait de lui.
5 Al-Bukhârî, chapitre des récits des prophètes (3465) et Muslim, chapitre de l’invocation
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