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Messages : 855 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: boycotter le croyant. Ven 17 Juil - 14:39 | |
| boycotter le croyant.
Question:
Que fait-on dans une situation ou certains frères disent : « Nous n’irons pas à tel et tel endroit car un tel et un tel y seront » ?
En d’autres mots, quelles sont les lignes de conduite à tenir en regard du fait d’accomplir la « Hajar » [boycott/éloignement] en ce qui concerne « al-Inhirâf » [la déviance] ?
Réponse :
Premièrement, sachez que cela n’est pas permis envers celui qui est croyant. Aucun croyant n’a le droit d’être boycotté [de manière absolue] même s’il est un fornicateur ou un voleur ou un buveur ou un criminel car rien de tout cela ne le fait sortir de le foi [Imân]. Ainsi qu’Allâh - Ta’âla - le dit :
« Si deux partis parmi les croyants se combattent, alors réconciliez-les et si l’un des deux insiste à combattre l’autre, alors combattez celui qui persiste jusqu’à ce qu’il se soumette à l’ordre d’Allâh, et s’ils cessent, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car certes Allâh aime les équitables. Certes les croyants sont des frères. Etablissez la concorde entre vos frères. »
[2] Ainsi il n’est pas permis des boycotter le croyant. Il n’est pas permis à un homme de boycotter un autre croyant pendant plus de trois jours. Si les deux se rencontrent, le meilleur est celui qui va initier le « Sallâm » [Salut de paix]. Est-ce que vous comprenez ? Cela n’est pas permis sauf s’il y a un bénéfice au-delà du boycott. A savoir que cela entraîne l’individu boycotté à abandonner son péché pour lequel il est boycotté. Dans ce cas-là, le boycott est un remède. Si cela peut être un remède pour la maladie, alors que cela soit ainsi, mais si ce n’est pas le cas, alors éloignez-vous-en. Quelque fois le boycott peut être une cause pour l’accroissement de l’égarement et de la perte de la personne. Si cependant vous passez le « Sallâm » à la personne et lui souriez, il sera plus doux et reviendra à la vérité. Boycotter car il coupe sa barbe ou fume des cigarettes ou fait du commerce avec « ribâ » [intérêt] n’est pas correct. Il est quand même toujours croyant. Le mécréant est celui auquel nous ne précédons pas à dire le « Sallâm », mais qu’en est-il s’il nous passe le « Salâm » ? Nous sommes obligés de le lui rendre, selon la parole d’Allâh - Ta’âla :
« S’il vous salue, saluez-les d’un salut meilleur ou au moins retournez-le »
Nous ne restons pas à l’écart, or cet individu est un mécréant. Ces points-là en vérité sont spécifiques, et sont ce dans quoi il ne nous est pas permis de juger selon nos émotions. Nous devons toujours retourner au juge, c’est-à-dire retourner au Kitâb [Le Coran] et à la Sounnah, et aux actes des pieux prédécesseurs [as-Salaf us-Sâlih].Source : Manhajulhaqq.com | |
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