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 rappel pour l'aïd

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MessageSujet: rappel pour l'aïd   rappel pour l'aïd EmptySam 18 Juil - 21:56


Rappel pour l'Aïd


rappel pour l'aïd 43986017



On a demandé au cheikh Fawzan (hafidahou Llah):

Le jour de l'aid que ce soit l'id el fitr ou l'aid el adhha, ont trouvent des gens qui s'embrassent (accolade), et qui s'échangent entre eux des formules de felicitations et de bénedictions tel "mabrouk 'aleyk el'id" ou "koul 'am wa antoum bikheyr" etc...
Est ce que cela était dans les habitudes du prophète صلى الله عليه وسلم , ou de ses compagnons, ou des tabi'ines, qui a fait cela?
Et quelles était les habitudes du prophète صلى الله عليه وسلم , le jour de l'aid que ce soit l'aid el fitr ou l'aid el adhha?

Réponse du cheikh Fawzan:


Il n'y a rien qui dit que le prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de faire tel ou tel chose le jour de l'aid, mais il y avait des salafs qui le faisaient, ils se disaient les uns aux autres "taqabala Llah minka" ou autres expressions ressemblant à cela.
L'imam Ahmed disait je ne commence pas à le dire à une personne, mais si une personne commence à me le dire alors je lui répond. wa Llahou a'lam

نص السؤال

في يوم العيد سواء الفطر أو الأضحى نجد كثيرًا من الناس يتعانقون في ذلك اليوم أو يتبادلون التباريك بقولهم: مبروك عليك العيد، أو كل عام وأنتم بخير، إلى غير ذلك من العبارات فهل كان هذا من هدي النبي صلى الله عليه وسلم أو الصحابة أو التابعين من يفعل ذلك؟ وما هو هدي النبي صلى الله عليه وسلم في العيد سواء الأضحى أو الفطر أثابكم الله؟


نص الفتوى

الحمد لله
لم يثبت في المعايدة في يوم العيد شيء عن النبي صلى الله عليه وسلم، ولكن كان بعض السلف يفعلونه ويقول بعضهم لبعض: تقبل الله منك وما أشبه ذلك، وقال الإمام أحمد: لا أبتدئ به، فإن ابتدأني أحد أجبته [انظر "المغني مع الشرح الكبير" (2/250).] والله أعلم.

Extrait du site du cheikh Fawzan: http://www.alfuzan.net/fatawy/ask3....=&wordser=العيد


Quand et où se fait le « Takbîr » de la fête du sacrifice » L'IMÂM SHEIKH 'ABDEL-'AZÎZ IBN 'ABDULLÂH IBN BÂZ (RAHIMAHULLÂH)
dimanche 16 janvier 2005, par Ibn Abd Al-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Question :
[…] Concernant le « la formulation absolue exprimant la grandeur d'Allâh » [takbîr al-Mutlaq] pour la fête du sacrifice, est-ce que le fait de procéder au « takbîr » au sortir de chaque prière s'intègre dans le « takbîr absolu » ou pas ? Et est-ce que le « takbîr absolu » est une Sounnah ou une Sounnah fortement recommandée [Mustahhab] ou encore une innovation [bid'ah] ?

Réponse :

Certes le « Takbîr » pour le sacrifice est légiféré [Mashrû'], et il est à effectuer du 1er jour au 13ième du mois de « Dhûl-Hidjdja ». Allâh -Ta'âla- a dit :

« Et pour invoquer le nom d'Allâh aux jours fixés. »
[1]


Ces jours sont les dix premiers jours du mois. Allâh -Ta'âla- dit :

« Et invoquez Allâh pendant un nombre de jours déterminés. »
[2]


Ce sont les jours dits de « Tashrîq ». Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Les jours de « tashrîq », sont des jours pour manger, boire et invoquer Allâh -'Azza wal-Djal. » Rapporté par Muslim dans son Sahîh. Et al-Bukhârî a cité dans son Sahîh de façon suspendue que : « Ibn 'Umar et Abû Hurayra (radhiallâhu 'anhumâ) se rendaient dans les marchés au cours des dix jours et procédaient au « takbîr » et les gens le reprenaient après eux ». [3] De même 'Umar Ibn al-Khattâb et son fils Abdullâh (radhiallâhu 'anhumâ) se livraient au « takbîr » en élevant leur voix le jour de Mina dans la mosquée et dans les tentes, jusqu'à ce que Mina soit recouverte de « takbîr ».

Il a été rapporté que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et un groupe de Compagnons (radhiallâhu 'anhum) procédaient au « takbîr » à la suite des cinq prières depuis la prière de l'aube [al-Fajr] de la journée de 'Arafa jusqu'à la prière de « al-'Asr » au 13e jour de « Dhûl-Hidjdja ». Mais ceci concerne ceux qui ne font pas le pèlerinage. Quant au pèlerin [al-Hadj], il se préoccupe de la « talbiyyah » [La prononciation de venue au pèlerinage] tant qu'il conserve l'état de sacralisation [al-Ihrâm] et jusqu'à ce qu'il procède à la lapidation de la « Djamrat al-Aqba » au jour du sacrifice. Après cela, il pourra s'occuper de la prononciation du « takbîr ». Il commence cette pratique avec le lancement du premier caillou contre la « Djamrat » sus indiquée. Et si le pèlerin fait le « takbîr » avec la « talbiyyah », il n'y a pas de mal à cela. Certes Anas (radhiallâhu 'anhu) a dit : « Certains répétaient la « talbiyyah » au cours de la journée de « 'Arafa », et nul ne les blâmait, et d'autres procédaient au « takbîr » et nul ne les blâmait. » [4]. Cependant, la « talbiyyah » est meilleure pour le pèlerin et le « takbîr » pour les autres au cours des jours sus mentionnés.

Cela vous permet de savoir que les « glorifications absolues » [Takbîr al-Mutlaq] et celles limitées [al-Muqîd] se regroupent selon le dire le plus authentique des paroles des savants [al-'Ulémâ] en cinq jours, et qui se présentent comme suit :


La journée de 'Arafa
La journée du sacrifice
Et les trois jours de « tashrîq ».

Quant au 8e jour et ceux qui le précèdent depuis le début du mois, le « takbîr » qui y est pratiqué est absolu [Mutlaq] et n'est pas lié [Muqîd], compte tenu des versets et traditions [Âthar]. Il est rapporté dans le « Musnad » [de l'Imam Ahmad] d'après Ibn 'Umar (radhiallâhu 'anhu) que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Il n'est pas de jours plus importants auprès d'Allâh et d'action qui soit le plus aimée que ces dix jours. Multipliez-y le « tahlîl » [il n'y a de dieu qu'Allâh], les « takbîr » [Allâh est le plus grand] et les « tahmîd » [louange à Allâh] » ou comme il a dit ('alayhi as-salât was-sallam). [5]



--------------------------------------------------------------------------------


[1] Coran, 22/28

[2] Coran, 2/203

[3] Rapporté par al-Bukhârî

[4] Rapporté par al-Bukhârî - n°970

[5] Madjmu' Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, vol-13 p.17-19

source http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=277

Les règles concernant la prière de « al-'Aîd » [fin de rupture] ainsi que les traditions [Sounnan] qui y sont liées ? »Par L'Imâm « Al-Faqîh » SHeikh Ibn 'Uthaymîne


SHEIKH MUHAMMAD IBN SÂLIH AL-'UTHAYMÎNE (RAHIMAHULLÂH)

Traduit le samedi 6 novembre 2004, par Ibn Abd Al-Hâdî




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MessageSujet: Re: rappel pour l'aïd   rappel pour l'aïd EmptySam 18 Juil - 21:57

Les règles concernant la prière de « al-'Aîd » [fin de rupture] ainsi que les traditions [Sounnan] qui y sont liées ? »Par L'Imâm « Al-Faqîh » SHeikh Ibn 'Uthaymîne
Sheikh Muhammad Ibn Salih al Uthaymin(RAHIMAHULLÂH)
Traduit le samedi 6 novembre 2004, par Ibn Abd Al-HâdîBismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Question :

Quelles sont les règles de « al-'Aîd » [la fête] et les traditions [Sounnan] qui y sont liées ?

Réponse :

Allâh a disposé plusieurs règles sur « al-'Aîd » qui sont :

1) - Qu'il est fortement recommandé que les gens fassent le « takbîr » [glorification d'Allâh] pendant la nuit de « al-'Aîd », du coucher du soleil du dernier jour de Ramadhân jusqu'à ce que l'imâm vienne accomplir la prière. La façon de faire le « takbîr » se présente comme suit :

« ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd »[1]

Ou dire trois fois comme ceci :

« ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, La ilaha illa ALLâh, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, ALLâhu Akbar, wa LiLLeh il-Hamd »

Et tout cela est permis.

Et il leur est demandé que les voix soient élevées pour ceux qui récitent ce « Dhikr », dans les marchés, les mosquées et les maisons, mais les femmes ne doivent pas élever leurs voix.

2) - Qu'il mangent un nombre impair de dattes avant de sortir pour la prière de « al-'Aîd », car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas entamé le jour de « al-'Aîd » jusqu'à ce qu'il eût mangé un nombre impair de dattes. Il doivent se limiter à un nombre impair comme le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) l'a fait.


3) - Ils doivent porter leurs meilleurs vêtements, et cela est pour les hommes. Quant aux femmes, elles ne doivent pas porter de beaux vêtements quand elles sortent pour le lieu de prière de « al-'Aîd », car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Laissez-les sortir de manière décente » [2] cela veut dire : dans des vêtements habituels [coutumiers] qui ne sont pas des vêtements extravagants. Il est interdit [Harâm] pour elles de sortir parfumées et maquillées.

4) - Il est recommandé [Mustahab] selon certains savants que les gens fassent le « Ghusl » [les grandes ablutions] pour la prière de « al-'Aîd », parce qu'il est raconté sur le sujet que certains anciens [Salafs] l'ont fait. « al-Ghusl » [les grandes ablutions] pour « al-'Aîd » est « mustahab » [recommandé], comme il est prescrit pour le « Djumu'ah » [la prière du vendredi] parce que l'on va rencontrer des gens. Et si les gens font le « Ghusl » pour cette occasion, alors cela est bon [Djayd].

5) - La prière de « al-'Aîd ». Les Musulmans se sont unanimement consentis sur le fait que la prière de « al-'Aîd » est légiférée. Certains parmi eux disent : c'est une Sounnah. D'autres disent : c'est une obligation communautaire [Fardh al-Kifâyah]. Et d'autres encore parmi eux disent : c'est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et que celui qui l'a délaisse est un pécheur. Ils ont cité comme principe le fait que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné aux femmes vierges et [les femmes] célibataires, ce qui veut dire, celles qui ordinairement ne sortait pas, d'assister à la prière de « al-'Aîd », mais que celles qui avaient leurs règles [al-Haydh] devaient rester loin du lieu de prière, car il n'est pas permis [à une femme] ayant ses règles de rester dans la mosquée ; il lui est certes permis de traverser [la mosquée] mais pas de s'y installer.

Ce qui me semble le plus évident sur la base de preuve [ad-Dalîl], c'est que [la prière de « Aîd »] est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et qu'il est obligatoire à chaque homme d'assister à la prière de « al-'Aîd » à l'exception de ceux qui ont une excuse valable. Et cela est aussi la position de SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh).

[…]

L'imâm récite dans la première rak'ah : « Sabbih isma rabbika al-A'ala » [3] et dans la deuxième rak'ah : « Hal atâka hadîth ul-ghâchiyah » [4]. Ou il peut réciter la Sourate « al-Qâf » dans la première raka'ah et la Sourate « al-Qamar » dans la seconde. Les deux choix ont été authentifiés dans des traditions provenant du Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam).

6) - Quand « al-Djumu'ah » [la prière du vendredi] et « al-'Aîd » tombent le même jour, la prière de « al-'Aîd » doit être maintenue, comme doit être maintenue la prière de « al-Djumu'ah », comme l'indique le sens apparent du hadîth de an-Nu'mân Ibn Bashîr rapporté par Muslim dans son Sahîh. Ceci dit, ceux qui assistent à la prière de « al-'Aîd » avec l'imâm peuvent aussi assister à [à la prière] du « Djumu'ah » s'ils le souhaitent, ou ils peuvent prier « adh-Dhuhr » [la prière du zénith].

7) - Parmi les règles de la prière de « al-'Aîd », et cela d'après un grand nombre de gens de science [Ahl al-'Ilm], si une personne vient au lieu de prière de « al-'Aîd » avant que l'imâm ne vienne, il doit s'asseoir et il ne doit pas prier deux raka'ah, car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a prié « al-'Aîd » en deux raka'ah, et il n'a pas fait de prière ni avant ni après. [5]

D'autres parmi les gens de science sont d'avis que quand une personne vient [à la prière de la fête] elle ne doit pas s'asseoir avant d'avoir accomplit deux raka'ah, car le lieu de prière de « al-'Aîd » est une mosquée [Masdjid], c'est la preuve de l'interdiction pour les femmes qui ont leurs menstrues [de s'y rendre], donc cela relève du même jugement que pour la mosquée, ce qui indique que [le lieu de prière de la fête] est une mosquée. Ce qui entre dans la signification générale de la parole du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) : « Si l'un de vous entre dans la mosquée, qu'il ne s'assoit pas avant d'effectuer deux raka'ah ». [6] Quant au fait que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas fait de prière ni avant ni après la prière de « al-'Aîd », cela est dû au fait qu'il arrivait quand la prière [de la fête] avait commencé.

Ainsi donc, il est démontré que nous devrions prier « Tahiyyat al-Masjid » [les deux unités de prière de salutation de la mosquée] sur le lieu de prière de « al-'Aîd », comme pour ce qui est du cas de toutes les mosquées, car si nous supposons du hadîth qu'il n'y a pas de « Tahiyyat al-Masjid » pour le jour de « al-'Aîd », alors nous dirions qu'il n'y a pas pour la prière du Vendredi de « Tahiyyat al-Masjid », car quand le Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) est arrivé à la mosquée du Vendredi [Masdjid al-Djumu'ah], il faisait la « khutbah » [Sermon] ensuite il priait les deux raka'ah, et puis il priait la Sounnah régulière du Vendredi dans sa maison, il n'a donc pas fait de prière ni avant ni après [à la mosquée]. Ce qui paraît vraisemblablement le plus juste est que nous devrions prier sur le lieu de prière de « al-'Aîd » les deux raka'ah comme salutation de la mosquée [Tahiyyat al-Masjid], et avec cela nous ne devrions pas réprouver untel ou untel sur cette question, car c'est une question sur laquelle existe des divergences [de la part des savants]. Il ne doit pas y avoir de blâme sur les questions qui sont matière à divergence [de la part des savants], à moins qu'il y ait un texte clair fait de toute clarté. De ce fait, nous ne devrions pas réprouver celui qui prie [Tahiyyat al-Masjid] comme nous ne devrions pas réprouver celui qui s'assied sans prier.

8) - Parmi les règles du jour de « al-'Aîd », il y a « 'Aîd al-Fitr » où l'on doit donner, en ce jour, « Zakât al-Fitr ». Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné qu'elle devrait être sortit avant la prière de « al-'Aîd ». Il est permis de la sortir un ou deux jours avant cela, sur la base du hadîth de Ibn 'Umar (radhiallâhu 'anhu) rapporté par al-Bukhârî : « […] Il la donnait un ou deux jours avant la fête de rupture [al-'Aîd]. » [7]. Et si celle-ci est sortit après la prière de « al-'Aîd », elle n'est pas considérée comme « Sadaqat al-Fitr », sur la base du hadîth de Ibn 'Abbâs : « Quiconque la paie avant la prière, c'est une Zakât al-Fitr, et quiconque la paie après la prière, c'est une aumône parmi les aumônes. » [8]. Il est interdit de reporter cette « Zakât al-Fitr » jusqu'à après la prière de « al-'Aîd ». Si celle-la est reporté sans excuse, c'est une Zakâh qui n'est pas acceptée, mais si la personne à une excuse valable tel que le voyage, et qu'elle n'a rien à donner ou personne à qui donner, ou qu'elle attend que sa famille la paie et qu'ils [sa famille] attendent qu'elle la paie, dans ce cas elle devrait la sortir quand cela s'avère être facile pour elle, quand même cela serait fait après la prière, et il n'y a aucun péché sur elle, car elle a une excuse.



9) - Les gens doivent se féliciter les uns les autres, mais le plus souvent cela se traduit par des comportements interdit [Harâm] de la part de beaucoup de personnes, au point que quand des hommes entrent dans les maisons, ils serrent la mains aux femmes dévoilées sans la présence de mahrâm [personne avec qui la femme ne peut se marier]. Certaines choses blâmables peuvent être pires que d'autres encore.

Nous voyons certaines personnes dénoncer ces gens là en refusant de serrer la main à ceux qui ne sont pas leurs mahrâms, mais ce sont bien eux [ceux qui serrent la main] qui sont injustes non pas ces personnes [qui refusent de serrer la main]. Et ce sont eux [ceux qui serrent la main] qui créer cette fracture, non pas ces autres personnes. Mais il leur est obligatoire d'expliquer et de leur dire d'interroger des personnes de confiance parmi les gens de science [afin qu'ils vérifient ces actions]. Elles doivent leur dire ne pas se mettre en colère et de ne pas suivre les coutumes de leurs pères et aïeux, car ce n'est pas une interdiction permise ni même une permission interdite. Elles se doivent de leur expliquer que si elles font cela, elles seront comme pour qui Allâh à dit :

« Et c'est ainsi que Nous n'avons pas envoyé avant toi d'avertisseur en une cité, sans que ses gens aisés n'aient dit : Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces. »
[9]

Certaines personnes ont comme habitude de sortir au cimetière le jour de « al-'Aîd » afin de passer les félicitations aux occupants des tombes [Ashâb al-Qouboûr], mais les occupants des tombes n'ont aucun besoin de toutes ces félicitations, car elles jeûnent pas ni ne prient. La visite des tombes n'est pas spécifique au jour de « al-'Aîd » ou au vendredi ou tout autre jour. Il a été prouvé que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a visité les tombes le soir, comme mentionné dans le hadîth de 'Âisha rapporté par Muslim. Et le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Visitez les tombes car elles vous rappelleront l'Au-delà. » [10]
[…]

La visite des tombes est un acte d'adoration ['Ibâdât], et les actes d'adoration ['Ibâdât] n'ont pas lieu d'être à moins qu'ils soient conformes à la « Charî'ah » [La Loi Islamique]. Certes le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas spécifié le jour de « al-'Aîd » pour la visite des tombes, donc nous ne devons pas le spécifier non plus.



10) - Que les hommes le jour de « al-'Aîd » s'embrassent les uns les autres, il n'y a pas de mal à cela. Que les femmes embrassent leurs « Mahrâms » [personnes avec qui elles n'ont pas le droit de se marier] il n'y a pas de mal. Cependant, des savants le désapprouvent si ce n'est pour la mère que l'homme embrasse sur la tête ou le front, de même pour sa fille. En dehors de ces deux catégories de personnes parmi les « Mahrâms » l'embrassade doit se faire sur les joues, cela est plus saint.



11) - Il est prescrit pour celui qui sort pour la prière de « al-'Aîd » d'aller par un chemin et de revenir par un autre, en suivant l'exemple du Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) [11]. Cette Sounnah [tradition] ne s'applique pas aux autres prières, ni pour « al-Djumu'ah » ou pour toute autre prière, elle est spécifique à « al-'Aîd ». Certains savants voient que cela est aussi légiféré pour la prière du « Djumu'ah » [Vendredi]. Ceci dit, la règle en la question est que : « Toutes action qui trouve sa raison à l'époque du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et qu'il n'a pas fait, et qui est prise comme un acte d'adoration est considérée comme une innovation [Bid'ah] parmi les innovations. » [12]





[1] Qui veut dire : « Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, il n'y a de dieu si ce n'est Allâh, Allâh est le plus Grand, Allâh est le plus Grand, et toutes les louanges sont à Allâh »

[2] Rapporté par l'Imâm Ahmad, Abû Dâwud

[3] Coran 87

[4] Coran 88

[5] Rapporté par al-Bukhârî - n°964

[6] Rapporté par al-Bukhârî - n°444

[7] Rapporté par al-Bukhârî - n°1511

[8] Rapporté par Abû Dâwud et al-Hâkim qui a dit : « C'est un hadîth authentique [Sahîh] selon les conditions de al-Bukhârî » et authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwud - n°1420 » qu'il considère comme bon [hassan].

[9] Coran, 43/23

[10] Rapporté par Muslim - n°978

[11] Rapporté par al-Bukhârî - n°986

[12] Madjmu' Fatâwa de Sheikh Ibn 'Uthaymîne, vol-16 p.216-222

source

http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=265
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