Une question d'une personne qui a divorcé sa femme en colère a été posée à l'assemblée permanente pour la recherche scientifique et de la fatwa (fatwa n° 294). Cette personne disait dans sa question avoir divorcé alors qu'il était en colère, d'une telle colère qu'il ne se rendait plus compte de ce qu'il disait. Et il demandait si le divorce était effectif ou pas.
L'assemblée a répondu que si vraiment la personne ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait et qu'elle en a la preuve claire, comme un témoin, alors, le divorce n'est pas comptée. Par contre, s'il était en colère mais savait ce qu'il disait et s'en rendait compte, cela était compté comme un divorce.
Et dans une deuxième fatwa (fatwa n° 778), celui qui pose la question dit qu'il a aussi divorcé sa femme sous la colère d'une colère telle qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il disait, sans que personne ne puisse en témoigner.
Ils répondent que la base, c'est que la personne est consciente de ce qu'elle dit. Et que le fait de dire qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il disait est une prétention contraire à la base.
Car, la base dans les caractéristiques avec lesquels nous avons été créés et qu'ils sont présents. Et on ne peut quitter cette base et changer d'état qu'avec la présence d'une chose sur laquelle il est possible de se baser pour le prouver. Et comme il dit qu'il n'y avait personne avec lui lorsqu'il a divorcé, et donc, qu'il n'a pas de preuve, alors, le divorce est effectif et est compté.
Donc, tout dépend de la colère : si c'est une colère telle que la personne ne se rend pas compte de ce qu'elle dit, et qu'elle en a la preuve, alors, le divorce n'est pas effectif et n'est pas compté. Par, contre, si la personne divorce en étant en colère et sait ce qu'il dit et en est conscient, alors, le divorce est effectif et il est compté.
source le mariage en islam